Titre original :

Nouvelle stratégie chirurgicale dans les mastectomies bilatérales prophylactiques avec reconstruction mammaire par prothèses chez les patientes présentant une mutation du gène BRCA

Mots-clés en français :
  • reconstruction mammaire
  • prothèse
  • implant
  • BRCA
  • lipofilling
  • mastectomie prophylactique

  • Mastectomie
  • Mammoplastie
  • Prothèses mammaires
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sein -- Cancer
  • Mastectomie prophylactique
  • Mammaplasties
  • Implants mammaires
  • Tumeurs du sein
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2019LILUM425
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre de patientes ayant une mastectomie bilatérale prophylactique pour mutation d’un gène Breast Cancer (BRCA) augmente. Ces femmes jeunes ont souvent une reconstruction mammaire par prothèses. Nous décrivons une nouvelle stratégie chirurgicale pour diminuer le risque de complication et améliorer le résultat esthétique. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive de patientes opérées au Centre Hospitalier de Boulogne-sur-Mer de 2016 à 2019. Le premier temps opératoire consistait à obtenir une capsule périprothétique autour d’implants mammaires lisses et ronds, de projection modérée, en position rétropectorale. S’il existait une ptose et/ou une hypertrophie mammaire, celle-ci était corrigée dans le même temps. Le deuxième temps était la réalisation de la Nipple-Sparing Mastectomy (NSM), avec changement des implants pour un volume supérieur et une projection plus importante. Le troisième temps était consacré au lipofilling afin de masquer les contours des implants et d’améliorer le résultat esthétique. Résultats : 7 patientes ont été inclues. L’âge moyen au premier temps était de 35,6 ans [29,6 ; 41,6], l’IMC moyen de 23,8 kg/m2 [20,6 ; 27], le tour de poitrine moyen à 93,7 cm [87,4 ; 100], le bonnet moyen C- [B- ; D-]. 1 femme fumait. 7 femmes présentaient une mutation BRCA1. 5 femmes étaient indemnes de cancer. 4 femmes présentaient une ptose ou une hypertrophie mammaire. Le nombre moyen d’intervention par femme était de 3,6 [2,5 ; 4,7]. Le volume moyen des implants posés au premier temps opératoire était de 248,6 ml [211,3 ; 285,9] et la base moyenne était de 11,6 mm [10,9 ; 12,3]. Le deuxième temps était réalisé en moyenne 33,9 semaines [22,3 ; 45,5] plus tard. L’augmentation moyenne du volume des prothèses était de 120 ml [80,4 ; 159,6] et du diamètre de la base de 13 mm [7 ; 19]. 4 patientes ont présenté des complications : 2 souffrances de mamelon, 1 sérome bilatéral, 1 exposition de prothèse nécessitant une reconstruction par lambeau de latissimus dorsi avec prothèse. 6 patientes ont bénéficié d’un lipofilling au troisième temps opératoire d’un volume moyen injecté par sein de 175 ml [116 ; 234]. Conclusion : Les avantages de cette stratégie seraient de diminuer le taux de complications, d’améliorer le résultat cosmétique de la reconstruction, et de diminuer l’impact psychologique de la chirurgie de réduction de risque. L’inconvénient serait le nombre d’intervention plus élevé. Désormais, il sera fait usage de prothèses rondes et lisses du fait de l’interdiction des implants anatomiques macro-texturés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calibre, Clothilde

AUTEUR

  • Deveaux, César
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