Titre original :

Qualité de sommeil des patients consommateurs d’hypnotiques au long cours

Mots-clés en français :
  • Insomnie
  • benzodiazépines et apparentées
  • hypnotiques
  • thérapie cognitivo-comportementale
  • PSQI
  • qualité de sommeil

  • Insomnie
  • Hypnotiques
  • Benzodiazépines
  • Patients -- Satisfaction
  • Sommeil
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Benzodiazépines
  • Satisfaction des patients
  • Sommeil
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM009
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/01/2020

Résumé en langue originale

Contexte : En dépit de l’absence d’efficacité des benzodiazépines et apparentées sur le sommeil et de leurs effets indésirables à long terme, une part importante de la population en consomme de manière régulière et pour des durées de plusieurs mois voire années. L’objectif de l’étude est d’évaluer la qualité de sommeil des patients sous traitement hypnotique au long cours. L’objectif secondaire était d’étudier la corrélation entre sexe, âge, molécule, durée de traitement et qualité de sommeil. Méthode : Il s’agit d’une étude quantitative transversale menée auprès de patients de 55 à 75 ans sous traitement hypnotique depuis au moins 3 mois dans la région Hauts de France. Les médecins généralistes complétaient une partie du questionnaire reprenant les caractéristiques de la population et le proposaient à tous leurs patients indemnes de pathologies psychiatriques. Le questionnaire reprenait une échelle validée de qualité subjective du sommeil ; Pittsburg Sleep Quality Index (PSQI). Résultats : 58 patients ont été inclus dans l’étude. Il existait une prédominance féminine (60.3%). La majorité des patients était traitée par une molécule apparentée aux BZP et la durée de traitement était supérieure à 12 mois dans 87.9% des cas. 72.4% des patients obtenaient un score PSQI > 5 soit une qualité de sommeil considérée comme « mauvaise ». Il y avait un lien significatif entre le sexe féminin et « mauvaise » qualité de sommeil (p<0.05%) Conclusion : Pour la majorité des patients, la qualité de sommeil est considérée comme « mauvaise » au vu du score global alors qu’une grande partie d’entre eux se disent satisfaits de ce sommeil. Cette représentation erronée pourrait émaner de phénomène d’accoutumance aux molécules qu’ils consomment qui rend si difficile leur sevrage.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Verrierst, Olivier

AUTEUR

  • Sciolla, Camille
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