Titre original :

Etude descriptive de la prévalence des troubles de la déglutition suite à la mise en place d’un dépistage systématique dans un service de court séjour gériatrique

Mots-clés en français :
  • Personne âgée
  • court séjour gériatrique
  • trouble de la déglutition
  • dépistage

  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Personnes âgées -- Soins hospitaliers
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Prévalence
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2020LILUM001
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/01/2020

Résumé en langue originale

Contexte : Les troubles de la déglutition sont fréquents chez la personne âgée, ils sont sous-estimés et sous-diagnostiqués, il n’y pas de Gold Standard pour leur dépistage. Les complications aggravant la morbi-mortalité, un test clinique a été élaboré au sein de notre groupement hospitalier et mis en place dans le service de Court Séjour Gériatrique de l’Hôpital Saint Vincent de Paul à Lille depuis janvier 2019 en étude pilote. L’objectif principal était d’étudier la prévalence des troubles de la déglutition. L’objectif secondaire était d’étudier les facteurs pouvant être associés aux troubles de la déglutition dans notre population. Méthode : Étude rétrospective monocentrique, incluant tous les patients hospitalisés dans notre unité hospitalière du 1er mai au 31 juillet 2019. Résultats : Sur les 280 patients hospitalisés, 223 ont bénéficié du test de dépistage. La majorité de notre population était de sexe féminin pour une moyenne d’âge de 86.1 ans, avec une durée moyenne d’hospitalisation de 9.8 jours. Notre étude retrouve une prévalence de 35% de troubles de la déglutition. Un profil de patients gériatriques plus à risque de développer des troubles de la déglutition ressort de l’analyse bivariée : la présence de troubles cognitifs (p=0.021), la dépendance avec un GIR ≤ 4 (p=0.0037) et un score ADL ≤ 4 (p=0.02), une douleur intense EN ≥ 6 (p=0.0016), un score de Braden < 18 (p<0.0001), la présence d’une escarre (p=0.0014), la plainte d’une dysphagie (p=0.00017), le port d’une prothèse dentaire (p=0.044). Avec l’analyse du modèle réduit les facteurs en faveur de troubles de la déglutition sont : un score de Braden < 18 p=0.069 OR 3.7, la plainte d’une dysphagie p=0.29 OR 3.7, la prise d’opiacés p=0.03 OR 4. Conclusion : Cette étude s’intègre dans une démarche de qualité de prise en soin. Devant une population vieillissante, les troubles de la déglutition sont un réel problème de santé publique et leur dépistage précoce permettrait une prise en charge optimale. En vue d’un élargissement de ce test à l’ensemble des services de notre institution, il serait intéressant d’en étudier la pertinence.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Melki, Fanny

AUTEUR

  • Hammer, Julie
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