Titre original :

Étude descriptive des motifs dermatologiques aux urgences pédiatriques à l’Hôpital de Saint Vincent de Paul à Lille sur l’année 2018

Mots-clés en français :
  • urgences pédiatriques
  • dermatologie
  • hospitalisation

  • Urgences en pédiatrie
  • Dermatologie pédiatrique
  • Médecine d'urgence pédiatrique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Maladies de la peau
  • Enfant d'âge préscolaire
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM532
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/12/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le nombre de consultations aux urgences pédiatriques ne cesse d’augmenter au fil des années. Les motifs de consultation sont divers et les pathologies dermatologiques représentent 4 à 40% des demandes. Celles-ci ne relèvent pas toutes d’un caractère urgent mais les créneaux de consultation en urgence en cabinet libéral sont de plus en plus rares. Peu d’études ont décrit les motifs dermatologiques ayant recours aux urgences pédiatriques et ont analysé la pertinence de ces consultations. Objectif : Décrire les motifs dermatologiques des patients consultant au service d’accueil des urgences pédiatriques (UP) et mettre en évidence le taux d’hospitalisation au décours d’une consultation. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive rétrospective observationnelle monocentrique réalisée aux urgences pédiatriques de l’Hôpital de Saint Vincent de Paul à Lille du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. Le recueil de données a été effectué via un logiciel informatique Excel en consultant chaque dossier médical informatisé via le logiciel Trackare des urgences. Résultats : 685 patients ont consulté aux UP pour un motif dermatologique. L’âge médian était de 3,6 ans. Dans 95,5% les enfants ont consulté spontanément aux UP, avec leurs parents. Peu d’enfants ont été envoyés par leur médecin traitant (2,6%). 65% des patients ont consulté pendant les heures ouvrables des cabinets libéraux. Les symptômes des patients évoluaient depuis plus de 24 heures dans 49,7% des cas. Les dermatoses infectieuses étaient majoritairement représentées avec 66,9% des cas. 10,7% des patients ont bénéficié d’un avis dermatologique. Le traitement par voie orale était majoritairement prescrit (63,8%). La plupart des patients a été autorisée à retourner à leur domicile (92%) et 8% des patients ont été hospitalisé (n=55). Sur toutes les consultations, 16,4% avaient une consultation de suivi à distance programmée avec un spécialiste. Les patients hospitalisés avaient 8 fois plus de chance d’avoir des critères de gravité que les patients non hospitalisés. Conclusion : La majorité des consultations n’a pas obtenu d’avis dermatologique et, pour la plupart, n’a pas nécessité d’hospitalisation au décours. Cela relevait plus d’une consultation motivée par une inquiétude parentale majeure et probablement une absence de possibilité rapide de consultation libérale disponible. Il serait donc intéressant de créer des créneaux de consultations d’urgences dermatologiques au sein de l’hôpital de Saint Vincent de Paul à Lille. Cela permettrait de réduire le nombre de passages aux urgences pédiatriques pour des motifs dermatologiques anodins, d’avoir un diagnostic de certitude précis et une prise en charge adaptée à la problématique cutanée du patient.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Modiano, Philippe

AUTEUR

  • Chambre, Morgane
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