Titre original :

Impact de l’immunothérapie anti-PD-1 sur l’homéostasie et le profil métabolique des cellules immunitaires de patients atteints d’un mélanome métastatique : étude translationnelle prospective

Mots-clés en français :
  • mélanome
  • anti-PD-1
  • résistance tumorale
  • métabolisme
  • immunité

  • Mélanome
  • Anticorps anti-PD1
  • Cancer -- Immunothérapie
  • Mélanome
  • Immunothérapie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2019LILUM523
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/12/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 2011, le traitement du mélanome métastatique a connu une révolution avec l’instauration des anti-immune checkpoints. Malheureusement, 60 à 70% des patients montrent une résistance innée ou acquise sous anti-PD-1. Aucun biomarqueur prédictif n’existe à ce jour pour déterminer de manière précoce la réponse au traitement. Or, de nouvelles données montrent un lien entre les modifications métaboliques et l’acquisition des fonctions des cellules immunitaires et pourraient être utilisées comme potentiel biomarqueur de la réponse anti-tumorale. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective et translationnelle menée dans le service de Dermatologie du CHRU de Lille. Etaient inclus, tous les patients porteurs d’un mélanome avancé, traités par immunothérapie anti-PD-1. Des prélèvements sanguins étaient réalisés avant traitement et à 3 semaines d’une première cure. La réponse tumorale était évaluée à 3 et 6 mois de l’immunothérapie. Résultats : De mars 2018 à mars 2019, cinq patients ont été inclus. Il semblerait que les patients ayant une réponse ou une stabilité de la maladie à 6 mois de l’immunothérapie anti-PD-1 présentent une augmentation de fréquence lymphocytaire dès la première cure. Nous avons mis en évidence à 3 semaines de l’anti-PD-1, une élévation précoce de la capacité respiratoire de réserve chez les patients présentant une réponse à l’immunothérapie tandis que les patients non-répondeurs ou en stabilité de la maladie ne présentent pas de modifications. De façon très intéressante, nous avons également identifié des modifications précoces du ratio OCR/ECAR dès un cycle d’anti-PD-1, à partir des PBMCs des patients et qui sont corrélées de manière linéaire et significative à la réponse tumorale à 6 mois (p= 0,045). Conclusion : L’évaluation du ratio OCR/ECAR à partir des PBMCs de patients pourrait être utilisée comme potentiel marqueur de réponse précoce à l’immunothérapie anti-PD-1 et être facilement réalisée en pratique clinique. En cas de validation de ces données, cela permettrait une adaptation thérapeutique rapide chez les patients non-répondeurs et pourrait augmenter les chances de survie par une réévaluation thérapeutique rapide. Il s’agirait d’une aide dans l’évaluation de nouveaux protocoles thérapeutiques, comme les combinaisons ou traitements séquentiels dans le mélanome, voire s’appliquer dans d’autres types de cancers traités par anti-PD-1.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delhem, Nadirah

AUTEUR

  • Lamiaux, Marie
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