Titre original :

Psychiatrie et grands changements, l’évolution de la formation répond-elle aux besoins d’évolution de la discipline en France ?

Mots-clés en français :
  • formation
  • santé mentale
  • psychiatrie
  • prévention
  • politique
  • e-santé

  • Psychiatrie
  • Enseignement médical
  • Santé mentale
  • Enseignement spécialisé en médecine
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM503
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Pinel et Esquirol l’ont élevée au rang de discipline médicale à part entière, et depuis la Psychiatrie ne cesse d’évoluer au gré des avancées scientifiques, technologiques, sociétales, éthiques, et démographiques. La psychiatrie asilaire a laissé place à des soins centrés sur la personne et intégrés à la cité. La santé mentale, longtemps négligée, s’affiche désormais, comme un des principaux enjeux, à la fois en termes sanitaires mais également en termes sociétaux et économiques. La formation évolue aussi en parallèle, avec notamment la réforme du troisième cycle des études médicales, venue restructurer en profondeur l’apprentissage des futurs psychiatres. Une question émerge donc : est ce que les changements dans la formation des psychiatres leur permettent d’appréhender au mieux les enjeux du système de soins et d’être prêts à faire face aux défis de demain ? Méthode : Une enquête descriptive rétrospective par auto-questionnaire a été menée sur le mois d’octobre 2019. 540 des 2100 internes en inscrits en DES de psychiatrie ont participé. Résultats : Notre travail a permis de faire un état des lieux de l’apprentissage en psychiatrie. Malgré un intérêt certain pour les politiques de santé (65,5%, n=354), en général, et de santé mentale particulièrement (80%, n=433), les psychiatres en formation aujourd’hui ne se sentent pas en capacité de saisir pleinement les enjeux en santé mentale/psychiatrie (55%, n=420), ni s’investir dans les réflexions sur les politiques de santé mentales en France (86,5%, n=467). Ils n’ont que peu de connaissances concernant les plans d’actions nationaux et internationaux pour la santé mentale (moyenne 21,7%, ET : 6,9%), incluant la feuille de route santé mentale (25,5% ; n=138). Enfin, une majorité (80%) pense que la réforme de la formation ne répond pas aux besoins de la discipline. Parmi les carences retrouvées, on peut noter la formation à la prévention en santé mentale, à la e-santé, au management/gestion d’équipe, à la psychothérapie, et l’exposition à différents types d’exercice. Conclusion : La réforme de la formation, certes ambitieuse, doit encore être affinée afin de former des jeunes prêts à relever les défis de la discipline.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Thomas, Pierre

AUTEUR

  • Fontaine, Audrey
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