Titre original :

État des connaissances des patients sur le statut de l’interne autonome : étude quantitative dans l’UPL 13 en décembre deux-mille dix-huit

Mots-clés en français :
  • SASPAS
  • connaissances des patients
  • relation interne-patient
  • statut de l’interne

  • Résidents (médecine)
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Internat et résidence
  • Stage pratique guidé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM504
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La présence de l’interne au sein d’un cabinet de médecine générale a été le sujet de nombreux travaux qui mettent en évidence une excellente acceptation de la présence de l’interne. Mais il semble qu’il existe une confusion du patient sur son statut, son niveau d’études, sur ses connaissances et compétences. Les patients acceptent globalement d’être consultés par un interne de médecine générale, lui font confiance et sont satisfaits de celui-ci sans savoir qui il est vraiment. Méthode : Une étude quantitative a été réalisée auprès de 384 patients qui ont répondu à un questionnaire anonyme mis à leur disposition dans la salle d’attente des médecins de l’Unité Pédagogique Locale n°13, dans les Hauts de France. Résultats : 260 patients (68.6%) pensent que l’interne termine ses études et pour 196 patients (51.3%) le niveau d’étude pour devenir interne est le niveau bac+6. Seulement 65 patients (17.1%) savent que l’internat de médecine générale dure 3 ans. 275 patients (72,8%) pensent que l’interne bénéficie d’une formation théorique. L’interne a déjà choisi sa spécialité pour 254 patients (69.0%), et est rémunéré par l’hôpital pour seulement 37 patients (9,7%). Les analyses de correspondances multiples n’ont pas mis en évidence de profils sociodémographiques de patients aux connaissances différentes sur les études médicales et la formation de l’interne. L’interne peut examiner seul les patients selon 336 d’entre eux (88.7%), peut prescrire selon 298 patients (78%), peut réaliser des certificats selon 297 patients (77,2%) et peut peut réaliser des actes techniques selon 295 patients (77,3%). 221 patients (58.3%) estiment connaître la différence entre un interne et un remplaçant de médecine générale. 182 patients (47,8%) n’ont pas de préférences entre consulter un interne de médecin générale ou leur médecin traitant. 324 patients (90,5%) pensent qu’il existe une réévaluation de la consultation. Les patients qui ont déjà été pris en charge par un interne lui font statistiquement plus confiance (92,9% contre 76%, test : Fisher exact, p=0.011) et sont plus satisfaits que leur médecin accueille des interne (92,7% contre 80,5%, test : Fischer exact, p=0,016). Il existe une répartition un peu plus importante de patients jeunes dans les « non satisfaits », 19,5% vs 16,5% pour les 18-30 ans, 36,6% vs 32,8% chez les 30-45 ans et 29,3% vs 22,4% chez les 45-60 ans et une répartition un peu plus importante de patients plus âgés chez les patients « satisfaits », 28,6% vs 17,1% chez les 60-75 ans et 7% vs 4,9% chez les plus de 75 ans. Conclusion : Pour une majorité de patients, l’interne termine ses études, a déjà choisi sa spécialité et bénéficie encore d’une formation théorique mais les détails sur l’organisation des études médicales sont très largement méconnus. Pour environ 4 patients sur 5, l’interne peut examiner seul, prescrire, pratiquer des actes techniques et réaliser des certificats. Les compétences de l’interne forment une entité beaucoup plus concrète pour le patient qui, au fur et à mesure des consultations avec celui-ci, les découvre.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Knockaert, François-René

AUTEUR

  • Vanhaecke, Gautier
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