Titre original :

Prévention et traitement de l’hypotension artérielle après rachianesthésie en césarienne programmée : une étude de pratique rétrospective comparant phényléphrine-éphédrine et noradrénaline

Mots-clés en français :
  • hypotension artérielle
  • rachianesthésie
  • césarienne programmée
  • phényléphrine
  • éphédrine
  • noradrénaline
  • pH foetal

  • Césarienne
  • Rachianesthésie
  • Césarienne
  • Hypotension artérielle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2019LILUM502
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La majorité des césariennes programmées se déroulent sous rachianesthésie. Cette technique anesthésique induit une sympatholyse rapide ayant pour conséquence une baisse de la pression artérielle qui peut s’accompagner d’une souffrance foetale. Objectif : Comparer l’utilisation de la noradrénaline au protocole local phényléphrineéphédrine, sur la prévention et le traitement de l’hypotension après rachianesthésie en césarienne programmée. Matériels et méthodes : Étude de pratique rétrospective, observationnelle et mono centrique menée sur l’année 2017 à l’hôpital Jeanne de Flandre, chez les patientes ayant bénéficié d’une césarienne programmée sous rachianesthésie. Celles-ci ont reçu à visée préventive soit le protocole local phényléphrine-éphédrine (groupe 1), soit le nouveau protocole noradrénaline (groupe 2). La survenue d’une hypotension artérielle était définie comme une baisse de 20 % de la pression artérielle systolique (PAS) de référence. Elle était sévère si la baisse représentait 40 % de la PAS de référence. Une acidose néonatale était définie comme un pH < 7,20. Résultats : Sur les 222 patientes inclues, 25 ont été exclues, les groupe 1 et 2 se composaient alors respectivement de 124 et 73 patientes. Dans le groupe 2, la survenue d’hypotension artérielle était plus rare (35 (48,6 %) vs 72 (62,6 %), avec une tendance avant ajustement (OR 0,57 [0,31-1,03], p 0,06) et une différence significative après ajustement (OR 0,42 [0,21-0,83], p 0,013). On retrouvait également statistiquement moins d’hypotension artérielle sévère : 4 (5,6 %) vs 21 (18,3 %), (OR 0,26 [0,09-0,80], p 0,019). Il n’a pas été retrouvé de différence significative concernant le pH néonatal. Conclusion : L’utilisation de noradrénaline selon le protocole de Jeanne de Flandre en 2017 a donc démontré sa supériorité sur le protocole local pour prévenir l’hypotension artérielle après rachianesthésie en césarienne programmée. Elle permettait de réduire la survenue d’hypotensions artérielles et d’hypotensions artérielles sévères, sans effet délétère sur le pH néonatal.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Constans, Benjamin

AUTEUR

  • Lons, Marine
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