Titre original :

Limitation des soins aux urgences : état des lieux des pratiques à l’hôpital de Roubaix

Mots-clés en français :
  • limitation des soins
  • arrêt thérapeutique
  • LAT
  • fin de vie
  • urgences
  • évaluation pratiques

  • Abstention thérapeutique
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Abstention thérapeutique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM495
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La question de l’intensité des soins à délivrer occupe de plus en plus le quotidien des médecins, y compris aux urgences. Afin d’encadrer les pratiques de limitation des soins, la SFMU met à jour en 2018 des recommandations. L’objectif de notre travail est d’établir un état des lieux de ces pratiques aux urgences de Roubaix en vue de leurs améliorations. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 12 mois, monocentrique, observationnelle, descriptive des patients décédés aux urgences ou orientés dans les services des soins intensifs ou palliatifs, avec recueil des données concernant la qualité de constitution des procédures de limitation comparativement aux recommandations de la SFMU. Les caractéristiques démographiques et médicales ont été relevés. Le ressenti des urgentistes autour de ces prises en charge a été évalué avec un auto-questionnaire. Résultats : 1485 dossiers ont été analysés, 119 font mention d’une discussion autour d’une limitation des soins (8%). Nous avons relevé qu’une argumentation est présente dans 93,3% des cas. Cependant, la recherche de la volonté n’est faite que dans 60,5% des cas et cette recherche n’est directe que 18,7% du temps. La collégialité est respectée dans 63,5% mais n’inclue le médecin traitant que dans 1,2% des cas. Seulement 10,1% des procédures sont réalisées avec un protocole. L’âge moyen des patients concernés par une limitation des soins est de 78 ans. Ils présentent plus fréquemment des antécédents de maladie grave notamment néphrologique, neurologique et oncologique. Les urgentistes interrogés concernant ces prises en charge mettent en avant des difficultés à informer le patient sur la procédure et souhaiterait la mise en place d’un protocole non contraignant. Conclusion : Si la qualité des procédures de limitation est globalement respectée, des axes d’amélioration sont relevables : optimiser la recherche de la volonté du malade, renforcer les liens entre les urgentistes et les médecins traitants ou spécialistes, familiariser les urgentistes à l’utilisation d’un protocole. Utiliser de façon plus systématiques les outils informatiques à notre disposition comme le DMP afin d’optimiser le recueil des données pourrait être une solution envisageable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Godesence, Carole

AUTEUR

  • Caugant, Antoine
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