Titre original :

Etude prospective des consultations aux urgences du centre hospitalier de Valenciennes pour iatrogénie médicamenteuse, et impact financier

Mots-clés en français :
  • Iatrogénie
  • effet indésirable médicamenteux
  • consultation aux urgences
  • coûts

  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Maladies iatrogéniques
  • Consultation médicale
  • Service hospitalier d'urgences
  • Effets secondaires indésirables des médicaments
  • Maladie iatrogène
  • Prestations des soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie hospitalière
  • Identifiant : 2019LILUE175
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 20/09/2019

Résumé en langue originale

Introduction : La iatrogénie médicamenteuse est un problème majeur dans le système de santé. Nous avons choisi de l’aborder selon quatre axes : détection, analyse, codage et coût. Matériels et méthodes : Les patients ont été inclus grâce à une question ajoutée au formulaire des urgences, puis les dossiers ont été analysés afin de déterminer les classes thérapeutiques impliquées, les motifs de consultations, les parcours de soin et la nature des effets indésirables. Les codifications par le DIM ainsi que les coûts ont également été étudiés en regard. Résultats et conclusion: L’incitation à la détection par une question spécifique à l’entrée aux urgences, ne suffit vraisemblablement pas à tout repérer (incidence 1,3% vs au moins 3% dans la littérature). L’analyse montre un réflexe iatrogène qui doit se développer en fonction du patient (les plus de 80 ans sont les plus concernés), de la nature de l’effet indésirable (en cas de saignements, mais également de troubles digestifs et neurologiques) et du type de médicaments (médicaments anticoagulants, antiagrégants plaquettaires bien sûr mais encore benzodiazépines et AINS…). Le codage, dont on voit que malgré des diagnostics de iatrogénie émis aux urgences, n’est pas systématisé. Le coût s’élève à 220000 euros, porté par 36 hospitalisations pour 105 consultations aux urgences pour EIMA, potentialisation ou mésusage, qui représentent 87% de la totalité du coût de cette iatrogénie, et portée par la prescription de médicaments (anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, médicaments antihypertenseurs, médicaments des syndromes anxio-dépressifs) et la nature des effets (saignements mais également troubles cardiovasculaires ou digestifs).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gautier, Sophie

AUTEUR

  • Stala, Thibault
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