Titre original :

Cryothérapie des tumeurs du rein par voie percutanée

Mots-clés en français :
  • Cryoablation
  • cryothérapie
  • cancer rénal
  • petites tumeurs rénales

  • Rein
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du rein
  • Cryochirurgie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2019LILUM491
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Évaluer les résultats oncologiques et fonctionnels après un traitement par cryoablation de tumeurs rénales dans notre centre de radiologie lillois. Méthode : Étude rétrospective incluant consécutivement les patients chez qui une cryoablation pour tumeur rénale devait être réalisée de septembre 2013 à septembre 2016. Les caractéristiques des patients et des tumeurs ainsi que les données péri- et post-procédures ont été répertoriées. Une biopsie a été réalisée lorsqu’elle était possible avant procédure, en cas d'anatomopathologie tumorale non connue. Le protocole de suivi comprenait une imagerie de contrôle à J1, M6, M12 au minimum, M72 au maximum. L’efficacité a été définie par l’absence de rehaussement dans la zone traitée, après injection de produit de contraste lors des différents contrôles d’imagerie par résonance magnétique, ou par scanner. Résultats : 49 tumeurs pour 47 patients ont été traitées, pour un total de 53 procédures. Les patients avaient un âge moyen de 72,1 ans. Ont été inclus dix patients avec un rein unique. Les tumeurs avaient une taille moyenne de 32 mm et étaient représentées majoritairement par des carcinomes rénaux à cellules claires (31/49 soit 67,4 %) et médiorénales (23/49 soit 46,9 %). Cinquante-trois cryoablations ont été réalisées par voie percutanée, dont une arrêtée en cours de procédure pour complication à type de pneumothorax. Parmi les autres complications, nous avons noté, en précoce, trois caillottages dans les voies excrétrices urinaires, des phlyctènes à la peau, une fièvre associée à un syndrome inflammatoire biologique, une parésie brachiale, un hématome intercostal, un hématome prérénal, une insuffisance rénale aiguë, une rétention aiguë d'urines, une plaie pyélique. Parmi les complications tardives, nous avons relevé une hypertension artérielle, des douleurs pelviennes neurogènes transitoires, deux collections, un faux anévrisme, un choc septique sur urinome surinfecté, une rétraction pyélique et une néphrectomie totale sur obstruction chronique. Toutes ont été d’évolution favorable après traitement adapté. Le suivi moyen était de 26,8 mois. L’efficacité après un premier traitement était de 77,5 %, puis de 100 % après un second traitement en cas de premier traitement incomplet ou de récidive. Le délai moyen entre le premier et le second traitement était de 13 mois pour une durée globale de suivi de 43,2 mois. 8 décès dus aux comorbidités des patients ainsi que 8 perdus de vue ont été enregistrés au cours du suivi. Le relevé des créatinémies avec évaluation de la clairance par estimation du CKD-epi sur 36 mois après procédure a mis en évidence une altération modérée mais significative de la fonction rénale imputable au geste avec une baseline à 61 mL/min/1,73m² en moyenne, puis une altération à 52 mL/min/1,73 m² à M6 et à 53,9 mL/min/1,73 m2 à M36. Conclusion : La cryothérapie percutanée offre une alternative satisfaisante chez les patients porteurs de petites tumeurs rénales, récusés de la chirurgie, en premier traitement ou en traitement de rattrapage. Une diminution modérée mais significative de la clairance de la créatininémie, imputable au geste a été relevée.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Renard, Benoît

AUTEUR

  • Gu, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre