• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM480
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 07/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : En France, environ 220 000 IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) ont lieu par an. Ce chiffre est stable depuis 2002 alors que 80 % de la population féminine utilise une méthode de contraception. Si 220 000 IVG sont pratiquées en France tous les ans, 220 000 hommes sont donc aussi concernés. La place de l’homme dans la procédure d’IVG est rarement évoquée dans la littérature. L’objectif de ce travail est d’étudier le ressenti des hommes qui ont accompagné leur partenaire féminine pour des démarches menant à une IVG. Le recueil de leurs vécus permettrait d’améliorer la prise en charge d’autres situations similaires. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative se présentant sous la forme d’entretiens semi dirigés réalisés auprès de douze hommes ayant accompagné leur partenaire dans le service d’orthogénie des Centres Hospitaliers d’Armentières et de Dunkerque. Les entretiens individuels ont été réalisés le jour de l’IVG. Ils ont été ensuite retranscrits sur Microsoft Word puis codés à l’aide du logiciel NVivo12. Résultats : Tous les hommes interrogés ont exprimé avoir pu donner leur avis mais ils reconnaissaient avoir eu un rôle secondaire dans la démarche d’IVG. Selon eux, c’est la femme qui prenait la décision finale. Ils se sont sentis spectateurs lors de l’intervention. Ils étaient satisfaits de leur prise en charge par le personnel soignant du service d’orthogénie. Conclusion : Deux profils de participants émergent de notre étude : l’homme « accompagnant » et l’homme « investi ». Face à ce constat, il serait intéressant que les professionnels de santé s’adaptent à chaque homme afin d’améliorer le ressenti de l’IVG.

Résumé traduit

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