Titre original :

Dysfonctionnements en médecine générale : enquête par questionnaire autour d’un événement indésirable associé aux soins auprès de médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Événements indésirables associés aux soins
  • sécurité des soins
  • RMM
  • erreur médicale
  • CADYA

  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Médecins généralistes
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Erreurs médicales
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM466
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’amélioration de la sécurité des soins est un enjeu de santé publique. L’une des techniques d’évaluation des pratiques professionnelles recommandées par l’HAS est l’analyse des événements indésirables associés aux soins (EIAS). Tout médecin peut être confronté à des EIAS qui modifient sa pratique. Nous avons étudié comment les médecins changeaient leur pratique suite à un EIAS. L’objectif secondaire était d’étudier les freins à la discussion d’EIAS entre médecins. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive par questionnaire anonyme auprès de médecins généralistes d’octobre 2018 à Mars 2019. Ce questionnaire cherchait à recueillir un EIAS vécu par le médecin et le changement occasionné dans sa pratique. Une deuxième partie comportait une échelle de Likert sur les freins à l’analyse des EIAS entre médecins. Enfin les EIAS ont été classés selon la grille CADYA. Résultats : Nous avons recueilli 144 EIAS auprès de 145 médecins. 73 % des événements étaient considérés comme graves. Seulement 29 % des médecins avaient pris l’avis d’un confrère. Mais 85 % des médecins considéraient que l’EIAS avait eu un impact dans leur pratique. 42% des EIAS sont dus à un dysfonctionnement dans le processus de soins (20 % dans la dimension cognitive : défaut de formation ou de synthèse et 17 % d’un problème de coordination des soins). 27 % des EIAS sont dus à un dysfonctionnement technique : 18 % dans le système d’information (défaillance du système de communication ou données erronées) et 8 % d’un facteur matériel (panne ou défaut d’usage). 23 % des EIAS sont liés à des facteurs humains (11 % liés au patient et 9 % liés au soignant). Les deux principaux freins à la discussion d’EIAS entre médecins sont le manque de temps et la culpabilité. Conclusion : Adopter une démarche qualité avec évaluation des pratiques professionnelles est un enjeu pour l’avenir de la médecine générale. Les médecins généralistes sont volontaires pour se former à l’analyse d’EIAS. Le regroupement des médecins généralistes dans des maisons de santé pluridisciplinaires est un moyen de favoriser les initiatives locales.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hannequart, Philippe

AUTEUR

  • Perrot, Antoine
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