Titre original :

Arrêt cardiaque extra hospitalier : facteurs de mauvais pronostic accessibles au médecin urgentiste pré-hospitalier: vers un outil d’aide à la décision ? : Analyse rétrospective des données du RéAC

Mots-clés en français :
  • Arrêt cardiaque
  • facteurs de mauvais pronostic
  • pronostic neurologique

  • Coeur -- Réanimation
  • Arrêt cardiaque
  • Arrêt cardiaque hors hôpital
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM471
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/11/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’arrêt cardiaque (AC) par sa gravité immédiate représente un enjeu individuel et collectif majeur, son pronostic est très défavorable. Des moyens massifs sont parfois entrepris bien que certaines réanimations préhospitalières peuvent sembler déraisonnables. L’objectif principal était de déterminer les facteurs immédiats de mauvais pronostic d’un AC accessibles à un médecin urgentiste préhospitalier en France. L’objectif secondaire était d’étudier les sous-groupes de notre population. Méthode : Étude rétrospective, analytique, à partir d’un recueil de données prospectif, multicentrique basée sur les données du Registre électronique des AC en France. Seuls les AC d’étiologie médicale étaient analysés. Les patients étaient divisés en 2 groupes : patients avec un bon pronostic neurologique (CPC1 à 3) et patients avec un mauvais pronostic neurologique (CPC 4 et 5 et décès avant J30). Résultats : 45 239 patients ont été inclus. La survie avec un bon pronostic neurologique à J30 était de 5,5%. Nous avons retrouvé 9 facteurs de mauvais pronostics à J30 : l’âge avancé, l’absence de témoin, l’absence de réanimation cardio-pulmonaire immédiate, l’absence de choc électrique délivré avant l’arrivée du SMUR, un rythme non choquable à l’arrivée du SMUR, une durée longue de no-flow, une durée longue de low-flow, une valeur d’EtCO2 max en 30 minutes basse, une dose totale d’adrénaline élevée. Selon l’analyse des correspondances multiples, les variables les plus discriminantes étaient la présence ou l’absence d’une réanimation cardio-pulmonaire immédiate et la faible ou haute technicité (intubation, voie d’abord et dose d’adrénaline). Conclusion : La poursuite d’une réanimation en milieu extra-hospitalier pouvant s’inscrire dans l’obstination déraisonnable, il est important d’identifier les patients ayant le pronostic le plus sombre. Une aide décisionnelle du médecin SMUR semble justifiée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ramy, Azzouz

AUTEUR

  • Vergé, Guillaume
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