Titre original :

Comment faire accepter la déprescription aux patients lors d’une réévaluation d’ordonnance en médecine générale

Mots-clés en français :
  • Prévention quaternaire
  • iatrogénie
  • communication médicale
  • déprescription

  • Maladies iatrogéniques
  • Médicaments -- Prescription
  • Déprescriptions
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM467
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La consommation importante de médicaments favorise la survenue d’effets indésirables. Le médecin généraliste a la possibilité de prévenir cela grâce à une réévaluation d’ordonnance pouvant aboutir à une déprescription. Mais les médecins pensent que les patients sont demandeurs d’une prescription médicamenteuse. Il existe un décalage entre les attentes supposées et les attentes réelles des patients, rendant la déprescription difficile à réaliser. Objectif : Déterminer une stratégie de communication pour rendre acceptable la déprescription. Méthodes : Etude qualitative avec analyse selon une approche par théorisation ancrée. Entretiens individuels compréhensifs de patients habitant dans le département du Pas-de-Calais. La suffisance des données a été obtenue après l’analyse de 10 entretiens, codés et triangulés avec l’aide du logiciel QSR Nvivo® 11.4. Résultats : Les motivations à la prise d’un médicament dépendent du bénéfice ressenti de celui-ci (confort de vie vs effets indésirables), des connaissances et des croyances du patient, des influences extérieures (soignants, entourage, publicité, notice du médicament) et des motivations inconscientes propres au patient. Les patients ont des avis partagés sur la déprescription. Le contexte dans lequel intervient la déprescription a son importance : prescrire sur ordonnance sécurisée ou déprescrire précocement sont des facteurs favorisants. Il faut comprendre l’importance du traitement pour le patient, mais aussi rechercher la survenue d’effets indésirables ou des signes précurseurs. Les patients sont demandeurs d’informations en raison de connaissances variables ou de croyances erronées. Il faut proposer une modification du mode de vie et du traitement - diminution progressive de la posologie, alternative médicamenteuse – en rassurant sur la possibilité de represcrire le traitement initial si nécessaire. Conclusion : L’étude des motivations à la prise médicamenteuse ouvre d’autres pistes de réflexion pour aider à déprescrire : thérapies psychologiques pour lever le conditionnement à la prise d’un médicament, travail en réseau où infirmier(e), médecin et pharmacien pourraient mettre en commun leurs influences.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cunin, Michel

AUTEUR

  • Merlin, Louis
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