Titre original :

Evaluation de la qualité de vie et esthétique des patients porteurs de prothèses oculaires : intérêt d’un modèle d’étude de la mobilité des prothèses oculaires

Mots-clés en français :
  • Eviscération
  • énucléation
  • mobilité

  • Oeil -- Chirurgie
  • Oeil -- Énucléation
  • Prothèses oculaires
  • Patients -- Satisfaction
  • Énucléation oculaire
  • Éviscération du bulbe oculaire
  • Oeil artificiel
  • Qualité de vie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2019LILUM450
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les patients porteurs de prothèse oculaire présentent une altération de leur qualité de vie principalement due à la perte de la fonction visuelle. Mais l’esthétique et le regard des autres en fait également partie. L’adaptation prothétique après énucléation ou éviscération donne de bons résultats de nos jours. Cependant, le manque de mobilité prothétique reste problématique et peu d’études dans la littérature l’analysent de manière objective. Notre étude avait pour but de mettre en place une méthode fiable de mesure de la mobilité du moignon et de la prothèse. Méthodes : Nous avons inclus les patients énucléés ou éviscérés au cours de leur suivi au CHRU de Lille entre mai 2018 et mai 2019 à des délais divers de leur chirurgie, quelle que soit leur pathologie et la technique chirurgicale. Après analyse par logiciel PhotoshopR des photos de leur regard dans les 8 positions extrêmes, nous avons calculé un rapport de la surface parcourue par le moignon et la prothèse oculaire par rapport à l’oeil sain. Résultats : Notre étude comportait 27 patients dont 18 éviscérés et 9 énucléés, tous équipés de prothèse définitive. La mobilité médiane du moignon et de la prothèse en termes de surface parcourue par rapport à l’oeil sain était significativement supérieure chez les patients éviscérés par rapport aux patients énucléés (p < et = 0,001). On calculait une limitation de la mobilité prothétique par rapport à celle du moignon par un facteur moyen de 3. Conclusion : Cette méthode est la première à notre connaissance à comparer la mobilité dans les 8 positions du regard entre le moignon et la prothèse par rapport à l’oeil sain de manière objective.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Perrot, Constance
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