Titre original :

Dépistage et diagnostic précoce du cancer de la prostate, évaluation de ses pratiques en médecine générale dans le Nord et le Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Cancer de prostate
  • dépistage
  • toucher rectal
  • PSA
  • échographie endorectale
  • IRM prostatique
  • information

  • Prostate -- Cancer
  • Prostate
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs de la prostate
  • Dépistage précoce du cancer
  • Diagnostic précoce
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM451
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer de la prostate (CaP) est le cancer incident le plus fréquent en France métropolitaine. C’est le troisième cancer le plus meurtrier chez l’homme. Les recommandations concernant son dépistage sont divergentes. Les médecins généralistes se retrouvent dans une position délicate et doivent faire des choix. Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les pratiques des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais concernant le dépistage et le diagnostic précoce du CaP. Les objectifs secondaires étaient de recueillir leur ressenti global et de proposer des pistes d’amélioration. Méthodes : Étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés de quatorze médecins généralistes installés dans le Nord et le Pas-de-Calais. Résultats : Les pratiques étaient variées. Peu de médecin pratiquait le toucher rectal (TR). Une minorité d’entre eux délivrait une information au patient avant le dosage du PSA. La majorité des praticiens dosaient le PSA systématiquement à partir d’un âge donné. Les rythmes et les interprétations étaient spécifiques à chacun. Les médecins étaient plus vigilants en présence de facteurs de risque du CaP. Des médecins avaient recours à l’échographie endorectale en cas de PSA anormal, tandis que d’autres lui préféraient l’IRM. Le relais vers l’urologue avait lieu à des moments différents de la prise en charge. Les médecins étaient en difficulté face au dépistage du CaP. Le sujet était difficile à aborder. Les pistes d’amélioration sont une meilleure information du grand public, la diffusion de l’IRM prostatique et l’amélioration des thérapeutiques. Les traitements focaux sont prometteurs. La place des nouveaux marqueurs reste à définir. Conclusion : Les pratiques des médecins généralistes sont hétérogènes. Malgré leurs divergences, l’ensemble des recommandations s’accordent sur un point : délivrer une information claire sur les enjeux du dépistage du CaP. Le médecin doit donc informer rigoureusement son patient, idéalement lors d’une consultation dédiée. Une brochure explicative pourrait lui être remis. L’échange permettrait d’aboutir à une décision médicale partagée.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Olariu, Vanessa

AUTEUR

  • Fenart, Alexandre
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