Titre original :

Diagnostic et pronostic des hyponatrémies sévères ou chroniques : à partir d'une cohorte de patients explorés par test de charge hydrique

Mots-clés en français :
  • Hyponatrémie
  • SIADH
  • test de charge hydrique

  • Hyponatrémie
  • Hyponatrémie
  • Maladies chroniques
  • Hyponatrémie
  • Pronostic
  • Maladie chronique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2019LILUM453
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2019

Résumé en langue originale

L'hyponatrémie constitue le premier trouble hydro-électrolytique observé dans la population hospitalisée. Ses conséquences en termes de morbi-mortalités sont majeures que ce soit de manière aiguë ou chronique. Nous avons constitué une cohorte monocentrique, rétrospective, observationnelle, incluant l'ensemble des patients explorés entre 2010 et 2016 par test de charge hydrique pour la survenue d'une hyponatrémie sévère et/ou chronique. L'objectif principal de notre étude était d'étudier la mortalité ainsi que les ré-hospitalisations et la survenue d'événements cardiovasculaires, néoplasiques et osseux. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer 1/ le bénéfice de la réalisation d'un test de charge hydrique, 2/ les critères diagnostiques pour déterminer la présence d'un trouble persistant des urines en cas d'impossibilité de réaliser un test dynamique, 3/ le bénéfice de la réalisation d'un suivi spécialisé. Notre cohorte était composée de 66 tests pour 61 patients, avec 31 SIADH, 27 tests normaux et 8 tests non classables. Les patients présentant un SIADH étaient plus jeunes (69 ans contre 73, en fin de suivi, p=0,04), plus fréquemment des femmes (sexe-ratio : 0,8 contre 1,4), et plus maigres (IMC au diagnostic = 23 Kg/m² contre 28, p=0,0002). Il n'existait pas de différence de mortalité entre les groupes (p=0,3), pour un suivi moyen de 3,3 ans. On retrouvait une tendance non significative à plus de ré-hospitalisations et d'événements osseux dans le groupe SIADH. Les patients porteurs d'un SIADH prenaient plus de traitement pour lutter contre l'hyponatrémie (p=0,03). L'existence d'une natrémie plus basse avant réalisation du test mesurée à 134 contre 136 mmol/L (p = 0,03), était la seule donnée permettant de distinguer l'existence d'un SIADH avant réalisation du test. Au cours du test, la positivité de la clairance moyenne de l'eau libre permettait de distinguer un SIADH de l'absence de trouble de dilution (p < 0,0001). De même, le pourcentage de charge hydrique éliminé était différent en fin de test : 22% contre 40 % pour les tests normaux ( p < 0,0001) ; et à 2 heures : 15% contre 31% (p < 0,0001). Près de 50% des patients explorés par test de charge hydrique ne présentait pas de trouble de dilution des urines, et les critères cliniques et biologiques réalisés avant le test ne permettait pas de les distinguer. La mise en place d'un suivi spécialisé, tout particulièrement pour les patients présentant un SIADH, semble améliorer leur devenir global.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vrigneaud, Laurence

AUTEUR

  • Bouderlique, Elise
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