Titre original :

Connaissance par les médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais de la notification des effets indésirables médicamenteux par les patients

Mots-clés en français :
  • Effet indésirable médicamenteux
  • pharmacovigilance
  • notification spontanée
  • médecins généralistes
  • déclaration par les patients

  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Pharmacovigilance
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Relations médecin-patient
  • Effets secondaires indésirables des médicaments
  • Pharmacovigilance
  • Connaissance des patients sur la médication
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Relations médecin-patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM442
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les effets indésirables médicamenteux sont un problème de santé publique. Depuis 2011, les patients ont la possibilité de notifier leurs effets indésirables médicamenteux. La majorité des médecins généralistes ne le savent pas et n’informent donc pas leurs patients. Nous avons mené une étude auprès de médecins généralistes afin d’évaluer leur connaissance de la déclaration des effets indésirables médicamenteux par les patients. Méthode : Nous avons diffusé un questionnaire par voie électronique entre mars et juin 2019 à un échantillon de médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais. Ce questionnaire les interrogeait sur leur pratique de la pharmacovigilance et sur leur connaissance de la notification des effets indésirables médicamenteux par les patients. Nous avons également recueilli leur avis sur la déclaration par les patients. Résultats : 79 questionnaires ont été retournés. 72,1 % des médecins interrogés n’avaient jamais déclaré d’effet indésirable. Les médecins abonnés à une revue déclaraient significativement plus que les médecins non abonnés (p = 0,005). 69,6 % ne savaient pas que les patients pouvaient déclarer. 77,2 % pensaient que leurs patients déclareraient si on les en informait. 58,2 % n’avaient pas confiance en la déclaration des patients, ne la considérant pas fiable. Conclusion : Les médecins généralistes participent peu à la pharmacovigilance. Ils ne sont pas suffisamment informés sur la notification des effets indésirables médicamenteux par les patients. Il est nécessaire de combler ce manque de connaissance afin qu’ils prennent conscience de l’importance de la notification par les patients et qu’ils l’encourage dans leurs cabinets.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Lalande, Martine

AUTEUR

  • Eymard, Alban
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification