Titre original :

Éthique du médecin généraliste et impact sur la prise en charge du patient en fin de vie à domicile, étude qualitative réalisée auprès de médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Fin de vie
  • éthique
  • représentations
  • ressenti
  • médecine générale

  • Fin de vie
  • Accompagnement de la fin de vie
  • Éthique médicale
  • Médecins généralistes
  • Accompagnement de la fin de la vie
  • Déontologie médicale
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM440
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La majorité des malades en fin de vie souhaitent mourir à domicile. Dans ce cas, le médecin généraliste (MG) a un rôle clé à jouer dans l’accompagnement du patient. Depuis 1999, plusieurs lois sont venues réaffirmer les droits du patient et participent au respect de la dignité humaine jusqu’à la fin de la vie. Néanmoins, la prise en charge d’un patient en fin de vie reste complexe. L’objectif de cette étude est de définir en quoi la subjectivité du médecin généraliste modifie cette prise en charge malgré une fin de vie de plus en plus encadrée. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés établis autour d’un guide d’entretien, étude réalisée auprès de douze MG. Les informations ont été recueillies jusqu’à l’obtention d’une saturation des données. Une analyse thématique de verbatim a été effectuée avec le logiciel N’Vivo et il y a eu triangulation des données. Résultats : Il est impossible d’espérer réduire ces pratiques à des applications simplistes d’articles de loi. Chaque MG prend en charge son patient en fin de vie de manière singulière avec son sens de l’éthique en association avec toute son individualité, ses qualités humaines et son histoire. Le médecin doit être conscient de ses représentations et être sensible à son attitude contre-transférentielle pour garder la bonne distance et rester dans l’empathie. Il doit également prendre garde à conserver un équilibre personnel pour prendre en charge son patient le mieux possible. L’enseignement des sciences humaines, en particulier l’éthique et la psychologie, apparaît nécessaire lors de la formation initiale, non pour apporter des réponses «toute prêtes», mais pour essayer d’acquérir des fondements qui pourront guider le futur MG dans sa démarche médicale. Conclusion : Avec la fin des ECN, jugées rigides et inadaptées aux enjeux de la formation des médecins, il existe une opportunité de laisser une place à l’humain en valorisant les capacités relationnelles du futur médecin dans l’évaluation des compétences pour accéder à l’internat.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hadrouf, Badis

AUTEUR

  • Vanlerberghe, Franck
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