Titre original :

Suivi du patient diabétique de type 2 en prévention primaire dans les régions Vendée-Loire-Atlantique et Nord-Pas-de-Calais, et prescription des antiagrégants plaquettaires

Mots-clés en français :
  • Diabète de type 2
  • prévention primaire
  • antiagrégation plaquettaire
  • médecine générale
  • Nord-Pas-de-Calais
  • Vendée-Loire-Atlantique

  • Diabète non-insulinodépendant
  • Diabétiques
  • Prévention primaire
  • Prévention primaire
  • Prévention primaire
  • Antiagrégants plaquettaires
  • Diabète de type 2
  • Prévention primaire
  • Antiagrégants plaquettaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM436
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’augmentation de l’incidence du diabète de type 2 doit amener à intensifier les stratégies de suivi des patients en prévention primaire afin de réduire les évènements cardiovasculaires qui en sont le risque principal en terme de morbi-mortalité. L’indication de la prescription d’un antiagrégant plaquettaire (AAP) dans cette situation a été récemment nuancée. L’objectif de cette étude est d’évaluer en médecine générale le suivi des patients diabétiques de type 2 (DT2) en prévention primaire et la prescription d’un AAP dans cette situation entre deux régions : Vendée-Loire-Atlantique (VLA) et Nord-Pas-de-Calais (NPC). Méthode : Étude composée de 2 parties. La première est une étude épidémiologique, observationnelle, quantitative, descriptive, rétrospective et comparative entre des dossiers médicaux de DT2 en prévention primaire de médecins généralistes issus des régions VLA et NPC. La deuxième est une étude qualitative analysant la prescription d’un AAP dans cette situation, à partir d’un questionnaire adressé aux médecins ayant participé au recueil précédent. Résultats : 22 médecins généralistes ont participé au recueil, 18 au questionnaire. 245 patients ont été inclus. Nos échantillons sont majoritairement à haut risque cardiovasculaire, avec une durée moyenne de diabète de 10.5 ans et un nombre moyen de FDRCV par patient d’environ 1.5. Nos échantillons sont comparables sauf pour l’âge, plus élevé en VLA (69,4 ans vs 64 ans) et le tabagisme, plus fréquent en NPC (6.87% vs 15.79%). Le suivi biologique est sans différence significative entre les deux régions hormis l’exploration lipidique annuelle (74.05% VLA vs 91.23% NPC) ; il est satisfaisant en regard des recommandations en vigueur, sauf pour l’albuminurie (61% des patients ont eu un dosage annuel). Sur le plan paraclinique, le fond d’oeil est davantage réalisé en NPC qu’en VLA (48.85% vs 68.67%). La prescription d’un AAP concerne en moyenne un patient sur trois (global 30.20%, 35.11% VLA vs 24.56% NPC). L’HTA, la dyslipidémie et le tabagisme actif favoriseraient celle-ci ; l’absence de recommandations précises, les contre-indications ou les intolérances (risque hémorragique) semblent en être les freins. Conclusion : Le suivi du DT2 en prévention primaire n’a pas montré de différences régionales significatives hormis l’exploration annuelle d’une anomalie lipidique et la réalisation d’un fond d’oeil. L’indication de la prescription d’un AAP dans cette situation reste complexe pour le médecin.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kessy, Guy-Serge

AUTEUR

  • Simonneau, Baptiste
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