Titre original :

Etude de la survie globale chez les patients traités en 1ère ligne par hormonothérapie de seconde génération pour un cancer de prostate métastatique résistant à la castration

Mots-clés en français :
  • Cancer de prostate
  • résistance à la castration
  • métastatique
  • enzalutamide
  • abiraterone
  • GMI

  • Prostate -- Cancer
  • Métastases
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Survie (médecine)
  • Tumeurs prostatiques résistantes à la castration
  • Tumeurs prostatiques résistantes à la castration
  • Métastase tumorale
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2019LILUM431
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/10/2019

Résumé en langue originale

Introduction : La séquence thérapeutique optimale du cancer de prostate métastatique résistant à la castration (CPmRC) n’est pas déterminée, actuellement quatre traitements sont disponibles et remboursés en France, l’Abiraterone, l’Enzalutamide, le Docetaxel et le Cabazitaxel. L’objectif de cette étude rétrospective descriptive est d’étudier la survie globale, la survie sans progression et les facteurs pronostiques de survie globale chez les patients traités en première ligne par hormonothérapie de seconde génération (ART) pour un CPmRC. Matériels et Méthodes : Tous les patients suivis au centre Oscar Lambret et à l’hôpital européen Georges Pompidou entre 2011 et 2018 pour un CPmRC et traités en 1ère ligne par ART ont été inclus. Les patients ne devaient pas avoir été traités par chimiothérapie avant l’hormonothérapie de seconde génération. L’objectif principal était l’étude de la survie globale et de la survie sans progression en 1ère ligne. Les objectifs secondaires étaient de décrire la population traitée par hormonothérapie ART en 1ère ligne pour un CPmRC, d’étudier les facteurs pronostiques de survie globale en 1ère ligne, la survie sans progression en 2ème ligne et 3ème ligne, les effets secondaires en 1ère 2ème et 3ème ligne. Enfin nous avons étudié le growth modulator index (GMI) en 2ème ligne et en 3ème ligne selon les traitements antérieurs. Résultats : Notre étude a réuni 175 patients, 75 patients étaient traités par Enzalutamide, 100 patients par Abiraterone en 1ère ligne de CPmRC. La survie globale chez ces patients était de 34,5 mois (IC95% : 28,7 – 38,6 mois), la survie sans progression était de 13 mois (IC95% : 11 – 15 mois). Les patients avaient en moyenne 66,3 ans, 50% avaient un PSA ≥ 8 ng/ml, 8% avaient des métastases viscérales. Sur les 114 patients ayant pu bénéficier d’un traitement de 2ème ligne, nous avons pu analyser 70 patients traités par chimiothérapie et 37 patients traités par ART. Il existe une différence significative en survie sans progression en faveur de la chimiothérapie (6,7 vs 4,0 mois, HR 0,63 [IC95% : 0,31 – 0,96]), ce bénéfice ne se retrouve pas en survie globale (16,5 mois vs 12,0 mois, HR 0,60 [IC95% : 0,35 – 1,03]). Le score ECOG et la durée d’hormonosensibilité étaient significativement associés à la survie globale en analyse multivariée. Conclusion : Le CPmRC reste une maladie au pronostic sombre. Le Docetaxel serait préférable à un enchaînement d’ART en deuxième ligne lorsque cela est possible.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Penel, Nicolas

AUTEUR

  • Broyelle, Antonin
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