Titre original :

Congélation ovocytaire pour raisons non médicales : étude d’opinion par questionnaire auprès de 660 femmes

Mots-clés en français :
  • Conservation ovocytaire

  • Ovocytes
  • Femmes
  • Ovocytes
  • Enquêtes et questionnaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM420
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : A la veille de la révision des lois de bioéthique à l’Assemblée Nationale, toutes les sociétés savantes se sont alignées en faveur de l’autoconservation ovocytaire, nous avons souhaité connaître l’avis des femmes. L’objectif est de comparer si entre les groupes de l’échantillon des divergences d’opinion apparaissent. Méthode : Enquête par questionnaire anonyme sur 660 femmes multicentrique dont 509 femmes dans le groupe Internes. 65 femmes dans un cabinet de médecine générale à Villeneuve d’Ascq et 86 femmes dans un cabinet de médecine générale à orientation gynécologique à La Madeleine. Résultats : 472 Internes (92,7%) ont déjà entendu parler de l’autoconservation ovocytaire, 56(86,2%) à Villeneuve d’Ascq et 67 (77,9%) à la Madeleine. Différence (p=0,001). 324 internes (63,9%) connaissent la loi actuelle. 37(56,9%) à Villeneuve d’Ascq et 34(39,5%) à La Madeleine. Différence significative (p=0,003). Age limite de la reproduction chez l’homme : 314 Internes (61,8%), 43 (66,2%) à Villeneuve d’Ascq et 58(67%) à La Madeleine ont répondu 70 ans. Pas de différence. Age de la diminution de la fertilité chez la femme 418 Internes (82,1%), 33(50,7%) à Villeneuve d’Ascq et 44(51,3%) à La Madeleine ont répondu 38 ans. Différence (p=0,0001). Impact de la carrière sur un projet de grossesse 338 Internes (66,4%), 25(38,5%) à Villeneuve d’Ascq et 42(48 ,8%) à La Madeleine. Différence (p=0,001). Entourage féminin concerné chez 328 internes (64,4%), 26(40%) à Villeneuve d’Ascq et 37(43%) à La Madeleine. Différence significative (p= 0,0001). Rôle du conjoint argument en faveur : 416 internes (81,9%), 49(75,4%) à Villeneuve d’Ascq et 70(81,4%) à La Madeleine. Pas de différence (p=0,25). Évaluation de leur fertilité : 468 Internes (91,9%), 59(90,8%) à Villeneuve d’Ascq et 79 (91,9%) à La Madeleine. Pas de différence (p=0 ,7). En cas d’anomalie au bilan, autoconservation :431 Internes (84,7%), 50(76,9%) à Villeneuve d’Ascq et 61(70,9%) à La Madeleine. Différence (p= 0,01). Absence d’anomalie autoconservation : 25(38,5%) à Villeneuve d’Ascq et 24(29,7%) à La Madeleine. Pas de différence. Médecine préventive : 382 Internes (75%), 48(73,8%) à Villeneuve d’Ascq et 66(76,7%) à La Madeleine. Pas de différence (p= 0,2). Absence de financement autoconservation : 272 Internes(53,4%), 22(33,8%) à Villeneuve d’Ascq et 33(38,4%) à La Madeleine. Différence (p=0,003). Enfant biologique argument en faveur 415 Internes(81,5%), 49(75,4%) à Villeneuve d’Ascq et 69(80,2%) à La Madeleine. Pas de différence. Conclusion : Selon notre étude, il est essentiel d’informer les femmes des limites de la technique pour ne pas donner de faux espoir et continuer à diffuser le message que les meilleures chances pour une femme d’avoir un enfant sont de le concevoir à un âge jeune.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Decanter, Christine

AUTEUR

  • Galizia, Pauline
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