Titre original :

États des lieux des connaissances et comportements du grand public sur les antibiotiques et l’antibiorésistance dans le Nord et le Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Public knowledge
  • public behaviours
  • public attitudes
  • antimicrobial resistance
  • antibiotic information

  • Antibiotiques
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Résistance aux antibiotiques
  • Antibactériens
  • Information en santé des consommateurs
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM422
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : l’antibiorésistance représente une menace pour la santé mondiale. Sensibiliser le grand public est primordial et nécessite d’évaluer ses connaissances et habitudes de consommation sur les antibiotiques et l’antibiorésistance, de déterminer l’existence d’un lien entre les deux et d’identifier les sources d’informations. Méthode : une enquête transversale auprès de la population générale a été menée dans le Nord-Pas-de-Calais en mai 2019. Un questionnaire auto-administré de 24 questions devait étudier les caractéristiques socio-démographiques, les connaissances sur l’utilisation et la résistance aux antibiotiques, les habitudes de consommation et les sources d’information des usagers. Une analyse bivariée (tests Chi-2) a été réalisée pour rechercher une association entre niveau de connaissances et comportement. Résultats : parmi 401 répondants, 91,9 % présentaient un niveau de connaissances satisfaisant. Les items bien connus concernant les antibiotiques étaient l’action antibactérienne (84,6 %), l’inutilité pour le rhume (96,3 %) et le mal de gorge (94,5 %), ainsi que le risque d'inefficacité en cas de mauvaise utilisation (91,4 %). En outre, 83,2 % des enquêtés avaient déjà entendu parler d’antibiorésistance, 74,7 % du fait que la bactérie devenait résistante et 96,9 % que la surconsommation d’antibiotiques était responsable de résistance bactérienne. Les comportements inappropriés étaient marqués par l'automédication (25,4 %) et le non-respect des schémas thérapeutiques (14,2 %). Les sources d’information privilégiées se composaient du médecin traitant (95,1 %) et du pharmacien (81 %). Une moindre automédication et demande de prescription d’antibiotiques en consultation étaient indépendamment associés à un bon niveau de connaissances. Conclusion : Il est nécessaire de renforcer les initiatives d’éducation à l’échelle nationale, avec les campagnes de sensibilisation, et locale en incitant les médecins et pharmaciens à informer correctement les usagers. Ils peuvent être responsabilisés en leur expliquant l'impact de leur comportement sur l’antibiorésistance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ndjiki-Nya, Carine

AUTEUR

  • D'Adamo, Fiona
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