Titre original :

Performance des D-Dimères en cas d’altération de la fonction rénale, chez les patients admis au SAU pour suspicion d’embolie pulmonaire

Mots-clés en français :
  • D-dimère
  • débit de filtration glomérulaire
  • embolie pulmonaire
  • insuffisance rénale

  • Embolie pulmonaire
  • Filtration glomérulaire
  • Insuffisance rénale chronique
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Embolie pulmonaire
  • Débit de filtration glomérulaire
  • Insuffisance rénale
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM412
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le diagnostic de l’embolie pulmonaire repose sur l’association de l’évaluation de la probabilité clinique via des scores et le dosage sanguin des D-dimères. En cas d’insuffisance rénale, le taux des D-dimères est augmenté, indépendamment de la présence d’une embolie pulmonaire. Ainsi le seuil actuel de 500μg/L n’est pas optimisé pour exclure le diagnostic d’EP dans cette population. Les études récentes, réalisées sur un nombre réduit de patients, laissent supposer une corrélation entre le taux de D-dimères et le niveau d’altération de la fonction rénale des patients. L’objectif principal de notre étude était de vérifier l’existence de cette corrélation, sur notre population de patients. Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, monocentrique. Tous les patients ayant eu un angioscanner thoracique en 2017, et ceux bénéficiant d’une scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion entre 2017 et 2018, pour suspicion d’EP, admis au SAU de Béthune, ont été inclus. Les taux de D-dimères et de créatininémie étaient relevés dans les dossiers patients. La population était ensuite stratifiée en 4 sous-groupes en fonction du DFG. Résultats : Parmi les 460 patients inclus (âge moyen : 68 ± 16 ans) ; la prévalence de l’embolie pulmonaire était de 16,74%. Les patients étaient répartis selon le DFG dans les sous-groupes suivants : DFG ≥ 90 ml/min, DFG compris entre 60 – 89 ml/min, DFG compris entre 30 – 59 ml/min, DFG < 30 ml/min avec 102, 127, 101 et 17 patients respectivement. Les taux de D-dimères étaient significativement plus élevés en cas de diminution du DFG (p < 0,001). On retrouvait une corrélation significative entre le taux de D-dimères et le DFG, après ajustement sur les principaux facteurs de confusion connus (R = -0,1542, avec p < 0,0280). Avec une VPN de 100%, un seuil de D-dimères à 1150μg/L pour un DFG compris entre 30 - 59 ml/min aurait permis d’éviter des examens complémentaires pour 16 patients en toute sécurité. Conclusion : L’existence de cette corrélation, nous permet d’envisager une adaptation de la valeur seuil des D-dimères en fonction du DFG, pour exclure le diagnostic d’EP, chez les patients insuffisants rénaux au SAU, à risque faible ou intermédiaire, sans nécessité d’autres examens. La validité du seuil se doit d’être tester de façon prospective.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubart, Alain-Eric

AUTEUR

  • Wagon, Audrey
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