Titre original :

Les femmes médecins généralistes de la région Hauts-de-France et leur propre dépistage des cancers gynécologiques

Mots-clés en français :
  • Femmes médecins généralistes
  • dépistage
  • cancer du sein
  • cancer du col de l’utérus

  • Femmes médecins
  • Col de l'utérus
  • Sein -- Cancer
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Femmes médecins
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Tumeurs du sein
  • Dépistage précoce du cancer
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM418
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Plusieurs études se sont intéressées à la place qu’accordent les médecins généralistes (MG) à leur suivi médical. Il en ressort que leur application pour eux même des mesures de prévention est globalement satisfaisante et supérieure à la population générale. Les femmes en particulier sont de bonnes élèves. Cela se vérifie-t-il pour leur suivi gynécologique ? L’objectif principal de l’étude est de déterminer le taux de participation des femmes médecins généralistes des Hauts-de-France (HdF) au dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale basée sur un questionnaire en ligne anonyme diffusé sur le site du Conseil de l’Ordre des Médecins du Nord, aux adhérentes de l’association NorAGJIR, et aux femmes médecins généralistes libérales des HdF parmi 400 femmes tirées au sort dans les pages jaunes et contactées par téléphone de Mars à Juin 2019. Le seuil de significativité a été fixé avec un risque alpha à 5%. Résultats : 94 réponses ont été analysées. La moyenne d’âge de l’échantillon était de 42,6 ans (écart-type=11.07), l’exercice majoritairement libéral, urbain et en cabinet de groupe. Les femmes MG étaient 91% a déclaré un suivi gynécologique majoritairement par un gynécologue. 87 réalisaient une palpation mammaire, 56,32% par autopalpation. Le taux de participation des femmes de 50 ans et plus au dépistage organisé (DO) du cancer du sein était de 85,7%. Une femme sur trois effectuait des mammographies en dehors du DO. 88,3% des femmes de l’étude avaient réalisé un frottis cervico-utérin (FCU) dans les 3 ans. Trois médecins sur quatre pratiquaient des actes de gynécologie chez leurs patientes. Il n’y avait pas de lien statistique entre pratique de la gynécologie et participation au dépistage. Les femmes médecins ayant un suivi gynécologique et celles bénéficiant d’une hétéro-palpation par un professionnel de santé étaient plus susceptibles d’être à jour de leur FCU. Le manque de temps, la négligence et l’oubli étaient les principales raisons au retard de réalisation des mesures de dépistage. Conclusion : Les femmes MG des HdF participent massivement aux dépistages des cancers gynécologiques, plus que la population générale. Il serait intéressant d’envisager des mesures permettant de lutter contre les freins limitant leur participation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deleplanque, Denis

AUTEUR

  • Poulier, Stéphanie
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