Titre original :

Prise en charge de l’ostéoporose post-ménopausique par les médecins généralistes : état des lieux en 2019 dans les Hauts de France

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose post-ménopausique
  • médecin généraliste
  • traitement antiostéoporotique
  • recommandations

  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Médecins généralistes
  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Médecins généralistes
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM419
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’ostéoporose post-ménopausique est une pathologie fréquente mais encore sousdépistée et insuffisamment prise en charge en France. Le médecin généraliste (MG) étant un acteur principal dans la prévention primaire, nous avons étudié ses pratiques concernant le dépistage et la prise en charge thérapeutique de cette pathologie. Méthode : Un auto-questionnaire a été envoyé à 400 médecins généralistes de la région des Hauts De France, par voie postale. L’analyse était quantitative. Résultats : 131 médecins (33% des MG sollicités) étaient inclus. 65% étaient des hommes. La prise en charge de l’ostéoporose post-ménopausique n’était pas une priorité pour les MG, mais l’impact positif du traitement sur la morbi-mortalité était largement reconnu. 35% des MG pensaient dépister et traiter plus de patientes qu’il y a dix ans : la population vieillissante et la meilleure connaissance des traitements disponibles expliquaient cette progression. La difficulté à suivre l’évolution des recommandations et à les appliquer étaient les principaux freins évoqués : 66% des médecins déclaraient ne pas connaître les dernières recommandations françaises de 2018, mais leur stratégie thérapeutique était souvent en accord. La moitié des MG déclaraient ne pas suffisamment prescrire d’ostéodensitométrie, mais connaissaient les indications de prescription. Sur le plan thérapeutique, le MG semblait surtout s’approprier la prescription des bisphosphonates notamment par voie orale (prescrits par 88,5%), la crainte des effets indésirables n’étant évoquée que par 20% des MG. Conclusion : La prise en charge de l’ostéoporose post-ménopausique n’est pas prioritaire pour le MG et le dépistage est à améliorer. Il existe une assimilation progressive des stratégies thérapeutiques, et une amélioration des taux de prescription des traitements spécifiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Corli, Justine

AUTEUR

  • Grondin, Adeline
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