Titre original :

Evolution de la densité minérale osseuse chez les allogreffés

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • densitométrie osseuse
  • fracture
  • allogreffe
  • cellules souches hématopoïétiques

  • Densitométrie osseuse
  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Fractures ostéoporotiques
  • Densité osseuse
  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Ostéoporose
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2019LILUM414
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’ostéoporose est une complication après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, responsable de la survenue de fractures. Notre objectif était d’évaluer l’évolution de la densité minérale osseuse (DMO), à 6 mois puis à 3 ans de l’allogreffe et de rechercher les facteurs influençant la perte osseuse. Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, monocentrique, chez les patients allogreffés entre 2005 et 2016, avec une évaluation systématisée clinique, biologique, radiologique et densitométrique en pré-greffe (V0), à 6 mois (V1) et à 3 ans (V2) de l’allogreffe. Nous avons exclu les myélomes multiples. Résultats : Sur les 258 patients étudiés, dont 55,8% d’hommes, allogreffés principalement pour une leucémie aiguë myéloïde (39,5%), nous avons retrouvé à V0, V1 et V2, respectivement 17%, 22,8% et 17,5% d’ostéoporose avec une atteinte prédominante au col fémoral. Un traitement anti-ostéoporotique a été instauré chez 8 (7,5%), 53 (21,5%) et 38 (16,7%) patients à V0, V1 et V2. Dans la cohorte globale, entre V0 et V1, la DMO baissait de façon significative aux 3 sites (p<0,0001). Entre V1 et V2, on observait un gain significatif uniquement au rachis lombaire (p<0,0001). La DMO demeurait stable chez les patients traités par un anti-ostéoporotique entre V1 et V2. Nous avons ensuite noté 4% de fractures incidentes à V1 et 5,7% à V2. Outre la corticothérapie, les facteurs influençant l’évolution de la DMO étaient une maladie hématologique évolutive en pré-greffe (p=0,04 à la hanche totale) et une greffe de type moelle osseuse (p=0,01 à la hanche totale). Conclusion : Notre étude démontre une augmentation de la fragilité osseuse chez les patients candidats à l’allogreffe. Celle-ci est majorée au décours de l’allogreffe avec la persistance de valeurs basses de la DMO à la hanche 3 ans post-greffe. L’instauration d’un traitement anti-ostéoporotique ne semble pas permettre d’éviter cette perte osseuse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gerot-Legroux, Isabelle

AUTEUR

  • Leguy, Diane
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