Titre original :

Prise en charge de l’ostéite du pied diabétique par chirurgie conservatrice aux centres hospitaliers de Béthune et de Tourcoing : étude rétrospective à propos de 47 cas

Mots-clés en français :
  • Ostéite
  • diabète
  • pied diabétique
  • chirurgie conservatrice
  • résection suspendue

  • Pied diabétique
  • Ostéite
  • Thérapeutique conservatrice
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Pied diabétique
  • Ostéite
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM403
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’atteinte podologique avec apparition d’un ulcère favorisé par la neuropathie est une complication fréquente et grave du diabète, puisqu’elle expose au risque d’ostéite et d’amputation. Deux possibilités de prise en charge de l’ostéite du pied diabétique existent : l’approche médicale et l’approche médico-chirurgicale. Parmi les techniques chirurgicales, la chirurgie conservatrice (CS) par résection limitée à la zone infectée a été peu étudiée. Méthode : Une étude rétrospective a analysé 47 cas d’ostéite du pied diabétique pris en charge par CS complétée par une antibiothérapie adaptée à la biopsie osseuse. Cette étude a été réalisée dans les centres hospitaliers de Béthune et de Tourcoing entre juin 2007 et décembre 2017. Au terme d’un suivi d’un an, la rémission était définie par l’absence d’apparition de dermo-hypodermite, une cicatrisation complète de la plaie, une bonne évolution osseuse radiographique et l’absence de reprise chirurgicale. Résultats : Les 47 épisodes étudiés concernaient 41 patients. La moyenne d’âge des patients, était de 69,4 ± 8,9 ans, et 93,6% d’entre eux étaient diabétiques de type 2. Un antécédent d’amputation était retrouvé dans 42,6% des cas et dans 31,9% des épisodes, les patients étaient porteurs d’une sténose artérielle. Le taux de rémission à 1 an était de 53,2% sur l’ensemble des épisodes, et de 64,1% parmi les patients non décédés avec suivi disponible à 1 an (n=39). Les échecs survenaient précocement, dans les 6 mois du suivi. Les patients en échec de traitement étaient plus fréquemment porteurs d’une sténose artérielle que les patients en rémission : 57% versus 24% respectivement (p=0,038). Le taux de CRP initial chez les patients en échec à 1 an était significativement plus élevé (115,9 ± 112 mg/L) que celui des patients en rémission (47,6 ± 45,6 mg/L) (p=0,017). Il existait une tendance à avoir plus d’abcès dans le groupe échec que dans le groupe rémission : 28,6 % versus 4,3% (p=0,057). Des modifications de la statique du pied ont été observées dans 27,7% des épisodes. Parmi les patients en rémission à 1 an, 92% (23/25) restaient en rémission au cours du suivi ultérieur, avec un suivi moyen de 2,9 ± 1,7 ans. Conclusion : La CS est une possibilité de prise en charge de l’ostéite du pied diabétique avec ses limitations à considérer : nécessite un état vasculaire de bonne qualité ou une chirurgie de revascularisation efficace, et une intervention à distance d’un épisode infectieux aigu.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Nguyen, Sophie

AUTEUR

  • Wallard, Pauline
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification