Titre original :

Caractéristiques des troubles du sommeil chez les asthmatiques sévères et difficiles

Mots-clés en français :
  • Troubles du sommeil
  • asthme sévère
  • asthme difficile
  • polysomnographie

  • Asthme aigu grave
  • Troubles du sommeil
  • Asthmatiques
  • Asthme
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Polysomnographie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2019LILUM404
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/10/2019

Résumé en langue originale

Introduction : Près de deux tiers des asthmatiques présentent une symptomatologie nocturne. De nombreuses comorbidités et facteurs aggravants d’asthme peuvent altérer son contrôle et impacter le sommeil. L’objectif de cette étude était de caractériser les troubles du sommeil chez l’asthmatique sévère et difficile. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective au centre hospitalier université de Lille chez les patients atteints d’un asthme sévère ou difficile. Nous avons évalué les troubles respiratoires et l’architecture du sommeil par polygraphie ventilatoire ou polysomnographie. L’évaluation des symptômes évocateurs de trouble du sommeil et le syndrome des jambes sans repos (SJSR) étaient évalués par questionnaire. Résultats : Quatre-vingt trois patients ont été inclus. On ne retrouve pas de score médian pathologique pour les questionnaires d’Epworth (8, IQ [3;14]) et de Pichot (16, IQ [6;22]) alors que les principaux symptômes liés aux troubles du sommeil étaient la somnolence (58,02%), l’asthénie diurne (70,89%) et la sensation d’un sommeil non réparateur (75,31%). La prévalence du syndrome d’apnée du sommeil (SAS) toute sévérité confondue était de 82,93 % avec un IAH médian à 12 par heure (IQ [6,7;24]). Les stades de sommeil étaient répartis de la manière suivante en valeur médiane N1 13,3 % (IQ [6,8;20,8]), N2 45,9 % (IQ [37;56,3]), N3 22,9 % (IQ [14,7;28,7]) et REM 14,65 (IQ [9,5;19,2]). L’efficacité de sommeil médiane était médiocre (79,4, IQ [66,1;87,8]) avec un pourcentage d’éveil après endormissement de 16,1 % (IQ [8,95;28,95]). La fréquence du SJSR était de 26,39 % avec une prédominance d’atteinte modérée (19, IQ [16;25]). Conclusion : La qualité et l’efficacité de sommeil des patients asthmatiques difficiles et sévères sont altérées quelque soit la fréquence des réveils nocturnes rapportée par les patients. La prévalence du SAS et du SJSR sont élevées, participant à un sommeil perçu comme non récupérateur.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fry, Stéphanie

AUTEUR

  • Louise, Sébastien
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