Titre original :

Validité convergente de la screening scale for pedophilic interests et du questionnaire sur l'intensité des fantasmes, du désir et des comportements sexuels auprès d'auteurs d'infraction à caractère sexuel sur mineurs de moins de 15 ans

Mots-clés en français :
  • SSPI
  • FDCS
  • validation convergente
  • pédophilie
  • auteur d’infraction à caractère sexuel sur mineurs

  • Pédophilie
  • Abus sexuels à l'égard des enfants
  • Échelles d'évaluation psychiatrique
  • Pédophilie
  • Violence sexuelle chez l'enfant
  • Infractions sexuelles
  • Échelles d'évaluation en psychiatrie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM401
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Dans une société où l’amalgame entre auteurs de violences sexuelles sur enfants et pédophiles est encore trop fréquent, il est du devoir des professionnels des soins psychiques de savoir poser un diagnostic clair. Cependant, le diagnostic de trouble pédophilique n’est pas toujours évident à poser. L’objectif principal de notre étude est d’affirmer la validité de la SSPI dans l’évaluation de la pédophilie en recherchant une corrélation entre les résultats de deux échelles : la SSPI évaluant l’intérêt sexuel déviant et le FDCS évaluant l’envahissement fantasmatique. Méthode : Nous décrivons les résultats d’une étude transversale et monocentrique de validation convergente de la SSPI, menée auprès de 21 auteurs d’infraction à caractère sexuel sur mineur de moins de 15 ans, recrutés à l’URSAVS. Les caractéristiques sociodémographiques de la population sont décrites. Une corrélation entre un score élevé de la SSPI 1 et un score pathologique du FDCS a été recherchée. Il en est de même pour la seconde version de la SSPI. Résultats : Il n’y avait pas de corrélation significative entre un score élevé (4 ou 5) de la SSPI 1 et 2 et un score pathologique du FDCS. 38 % des sujets présentaient un intérêt sexuel déviant à l’égard des enfants selon la SSPI 1 et 23.8 % des sujets selon la SSPI 2. Le score du FDCS ne semblait pas être impacté par les scores de l’HADS. Cependant, l’incarcération au moment de la passation du questionnaire semblait être corrélée de manière significative au score FDCS. Conclusion : Les résultats non significatifs de notre étude ne remettent pas en cause les qualités psychométriques de la SSPI mais nous ont permis de cibler les situations cliniques les plus adaptées à l’utilisation de ces deux tests. Des recherches futures pourraient s’intéresser à l’utilisation du FDCS dans l’évaluation de l’efficacité du traitement de la pédophilie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Le Pen, Laurane

AUTEUR

  • Demeulemeester, Estelle
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