Titre original :

Etude de l’influence de marqueurs inflammatoires et nutritionnels sur la récupération de la fonction ovarienne post-chimiothérapie

Mots-clés en français :
  • Cancer du sein
  • chimiothérapie
  • récupération de la fonction ovarienne précoce
  • folliculogenèse ovarienne
  • voie PI3K/Akt/mTORC1
  • IL-6
  • BMI

  • Sein -- Cancer
  • Marqueurs biologiques
  • Ovulation
  • Ovaire
  • Tumeurs du sein
  • Marqueurs biologiques
  • Follicule ovarique
  • Ovaire
  • Ovulation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Biologie Médicale
  • Identifiant : 2019LILUM402
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Deux profils de récupération de la fonction ovarienne précoce peuvent être distingués chez des jeunes patientes ayant été traitées pour un cancer du sein par le même protocole de chimiothérapie (CT) selon leur statut menstruel à + 6 mois post-CT : un profil de récupération rapide (Groupe Cyclée) et un profil de récupération lent (groupe Aménorrhée). La folliculogenèse ovarienne précoce est régulée par la voie de signalisation PI3K/Akt/mTORC1 (Phosphatidylinositol 4,5 - biphosphate 3 - kinase / Protein kinase B / mammalian Target Of Rapamycin) qui contrôle la balance entre le nombre de follicules primordiaux quiescents et le pool de follicules en croissance dans l’ovaire. Notre hypothèse de travail était que des marqueurs inflammatoires et nutritionnels influençant la voie PI3K/Akt/mTORC1 pouvaient expliquer le type de profil de récupération de la fonction ovarienne post-CT. Patientes et Méthode : Des marqueurs biologiques du statut inflammatoire : protéine C réactive ultra-sensible, α-1-antitrypsine, interleukine (IL) -1β, IL-4, IL-6, IL-8, IL-10, tumor necrosis factor-α, et du statut nutritionnel : BMI (body mass index), leptine, sex-binding protéin, ont été dosés au niveau sanguin chez des patientes du groupe Cyclée (n =8) et des patientes du groupe Aménorrhée (n = 11) tous les 3 mois dans l’année suivant la fin de la CT. Résultats : Les patientes du groupe Cyclée présentaient en fin de CT (p = 0.03) et à + 9 mois de la fin de la CT (p = 0.009), des concentrations d’IL-6 significativement plus élevées que les patientes du groupe Aménorrhée. Les patientes du groupe Cyclée présentaient au diagnostic (p = 0.02) et en fin de CT (p = 0.02) un BMI plus élevé que les patientes du groupe Aménorrhée, cependant les concentrations sériques de leptine ne différaient pas à aucun temps entre les deux groupes. Conclusion : Le poids des patientes au diagnostic et en fin de CT semble influencer la reprise des cycles menstruels en post-CT, mais nous n’avons pas mis en évidence d’influence de la composition corporelle en masse grasse. Alors que les valeurs d’IL-6 des patientes du groupe Cyclée sont comparables à celles de sujets contrôles dans la littérature, les concentrations d’IL-6 des patientes du groupe Aménorrhée sont plus basses. Nos résultats suggèrent que le BMI et l’IL-6 agissent dans l’ovaire comme des facteurs de levée de la quiescence folliculaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pigny, Pascal

AUTEUR

  • Loison, Isabelle
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