Titre original :

Les critères de pneumonie communautaire aigue de l’IDSA permettent-ils de différencier pneumonies d’inhalation bactériennes et pneumopathies chimiques chez les patients sous ventilation mécanique pour coma toxique ...

Mots-clés en français :
  • Pneumonie d’inhalation
  • pneumopathie chimique
  • coma toxique
  • ventilation mécanique
  • antibiothérapie probabiliste
  • tentative d’autolyse

  • Coma
  • Coma
  • Pneumopathie de déglutition
  • Antibiothérapie
  • Respiration artificielle
  • Coma
  • Coma
  • Pneumopathie de déglutition
  • Inhalation du contenu gastrique
  • Antibactériens
  • Ventilation artificielle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2019LILUM183
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Lors des intoxications médicamenteuses, un des symptômes les plus fréquents entrainant une hospitalisation en secteur de réanimation est le trouble de vigilance. Ce dernier peut se compliquer d’une pneumonie d’inhalation bactérienne (PIB) ou d’une pneumopathie chimique (PC). Différencier ces deux entités nosologiques est difficile, conduisant à une prescription d’antibiothérapie probabiliste systématique. Objectif : L’objectif de cette étude est d’analyser si les critères de pneumonie définis par l’Infectious Diseases Society of America (IDSA) permettent la différenciation de ces deux tableaux chez les patients admis en réanimation pour coma d’origine toxique, sous ventilation mécanique et suspects d’inhalation, recevant une antibiothérapie probabiliste. Matériel et méthodes : Nous avons donc réalisé une étude monocentrique, rétrospective dans le pôle de réanimation du CHRU de Lille, regroupant les patients admis entre 2013 et 2017 au déchocage médical pour coma toxique, nécessitant une ventilation mécanique et recevant une antibiothérapie probabiliste pour une suspicion d’inhalation. Résultats : 131 patients ont été admis dans l’étude. Parmi eux 32 présentaient une pneumonie d’inhalation bactérienne soit 24,4 % de la population. Les critères de pneumonie de l’IDSA étaient plus fréquemment retrouvés chez ces patients (40,6% vs 21,2% p=0,029). Les performances diagnostiques de ces critères sont toutefois modestes : sensibilité 40% et spécificité 79%. Les autres résultats significatifs de notre étude concernent la CRP, statistiquement plus élevée en cas de PIB (52,5 mg/L [4,75-80,5] vs 9 mg/L [0,1-20,75], p=0,014) et l’allongement de la durée de ventilation mécanique et de séjour en cas de PIB (avec respectivement 80 heures [50,8-159] vs 45 heures [25,5-88,5] p=0,002 et 6,5j [4,8-12,3] vs 4,7j [2,8-8,8], p=0,01). Conclusion : Chez les patients admis en réanimation, ventilés pour coma toxique, recevant une antibiothérapie probabiliste pour suspicion d’inhalation, la présence de critères de pneumonie définis par l’IDSA est statistiquement associée à la PIB. Toutefois la faible sensibilité de ces critères ne permet pas de différencier les deux tableaux de manière fiable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Voisin, Benoît

AUTEUR

  • Delforge, Quentin
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