Titre original :

Etude descriptive des pratiques diagnostiques du cancer sous-jacent à la découverte d’un SIADH : intérêt du 18-Fluorodesoxyglucose TEP scanner dans cette indication

Mots-clés en français :
  • SIADH
  • néoplasie
  • TEP scanner

  • Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
  • Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
  • Tomographie par émission
  • Fludésoxyglucose (18F)
  • Cancer -- Diagnostic
  • Syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH
  • Syndrome de sécrétion inappropriée d'ADH
  • Tomographie par émission de positons
  • Fluorodésoxyglucose F18
  • Tumeurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Néphrologie
  • Identifiant : 2019LILUM387
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2019

Résumé en langue originale

Objectif : Le syndrome de sécrétion approprié d’hormone anti diurétique (SIADH) est la plus fréquente cause d’hyponatrémie euvolémique chez les patients hospitalisés et les causes paranéoplasiques sont fréquentes. Une recherche de cancer est donc souvent proposée sans recommandations claires sur le sujet. Le TEP scanner au 18-Fluorodesoxyglucose s’est imposé depuis plusieurs années comme examen de référence dans l’évaluation de ces pathologies. L’objectif principal est de décrire, à partir de l’étude d’une cohorte rétrospective de patients présentant un SIADH, les pratiques de recherche d’un cancer dans la région Nord-Pas de Calais. Matériel et méthode : Nous avons examiné les données des patients hospitalisés pour SIADH sur la période 2013-2019 à de cinq centres hospitaliers de la région. Nous avons recueilli les données cliniques et biologiques des patients, les différents examens complémentaires réalisés, les examens induits par la recherche initiale, le diagnostic final de cancer. De plus nous avons recueilli les données de suivi de ces patients. Résultats : Sur 140 patients inclus, 15% de cancers sont diagnostiqués. Les stratégies de diagnostic permettent de déterminer des cancers le plus souvent au moins localement avancés. Leur pronostic est péjoratif avec une mortalité à 1 an de 56%. La stratégie conventionnelle est très hétérogène mais comprend souvent au moins un scanner. Le TEP scanner est utilisé de plusieurs façons dans ce contexte, au diagnostic mais aussi pendant le suivi. Nos données ne nous permettent pas de conclure sur l’intérêt du TEP scanner car il a été peu réalisé durant cette période. S’il a été nécessaire pour confirmer certains diagnostics, il est parfois inducteur d’examens invasifs, inutiles. Parmi les onze cancers apparaissant pendant le suivi, un seul patient avait bénéficié initialement d’un TEP scanner qui n’avait néanmoins pas permis le diagnostic. La réévaluation à un an de 11 patients par TEP scanner ne révèle pas de cancer surajouté. Conclusion : Au sein d’une population de patients présentant un SIADH, le syndrome paranéoplasique est fréquent et les cancers diagnostiqués ont un pronostic sombre. La stratégie de recherche du cancer sous-jacent dans la région Nord-Pas de Calais est majoritairement complète et rigoureuse. Le TEP scanner est intéressant notamment dans les situations complexes au prix d’un nombre d’examens induits plus important.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hennino, Marie-Flore

AUTEUR

  • Duval, Marion
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