Titre original :

Les freins des médecins de soins primaires du Nord Pas de Calais à la réalisation du suivi des enfants de 0 à 24 mois: étude qualitative par entretiens semi-dirigés

Mots-clés en français :
  • Soins de santé primaires
  • soins des nourrissons
  • protection infantile
  • suivi infantile
  • freins
  • dépistage

  • Médecins généralistes
  • Médecine -- Pratique
  • Nourrissons
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Soins du nourrisson
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM381
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2019

Résumé en langue originale

L’évolution de la démographie médicale française, tant en densité qu’en répartition géographique, va modifier l’organisation du suivi des enfants. La restructuration récente du parcours de santé de l’enfant amène à s’interroger sur la place du MG dans le suivi du nourrisson. Objectif : Identifier l’existence ou non de freins à la réalisation du suivi des nourrissons en cabinet de médecine générale. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes du Nord-Pas de Calais de novembre 2018 à avril 2019. Analyse par codage ouvert puis triangulation jusqu’à l’obtention de la suffisance des données. Résultats : La pédiatrie en médecine générale constituait une part importante de l’activité en lien avec des connaissances suffisantes, avec un intérêt certain pour ce domaine et avec une démographie en baisse des pédiatres libéraux. La place du MG dans le suivi était évidente surtout en milieu rural. Une connaissance régulière du nourrisson et de son environnement était nécessaire pour un suivi meilleur. Le rôle de médecin de famille constituait de ce fait une place particulière. Les principales limites au suivi étaient le recours aux examens complémentaires et la découverte d’une pathologie ; dans ce cas, les pédiatres hospitaliers étaient préférés aux libéraux. Le manque de formation initiale, la présence d’autres intervenants et les choix des parents pouvaient constituer un frein à la réalisation du suivi. La formation initiale devait être complétée par des formations supplémentaires pour limiter l’anxiété pouvant en émaner en cas de faiblesse. Le manque de disponibilité et de communication entre les différents acteurs du suivi pouvait rendre son partage impossible. L’informatisation du carnet de santé, outil indispensable à la réalisation et à la continuité du suivi, était souhaitée pour aider la collaboration. Conclusion : Malgré un sentiment de réelle compétence, certains éléments de la formation des médecins généralistes restent à améliorer pouvant passer par une formation continue uniforme et régulière. Au vu du rôle des parents, une meilleure information de la place de chaque intervenant est nécessaire ainsi qu’une attention particulière en cas de précarité. Un renforcement de la coordination interprofessionnelle est souhaitable pour optimiser la qualité du suivi en améliorant la connaissance personnelle et des compétences de l’autre.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Régnier, Anne-Marie

AUTEUR

  • Zajac, Anastasia
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