Titre original :

La prise de température en médecine générale : étude descriptive portant sur 1017 patients adultes du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • Température
  • adulte
  • connaissances
  • attitudes et pratiques en santé
  • enquêtes et questionnaires

  • Température corporelle
  • Thermométrie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Fièvre
  • Température du corps
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Fièvre
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM385
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2019

Résumé en langue originale

Introduction: La température est une valeur clé, lors d’une consultation en Médecine Générale. Pourtant, il n’est pas rare que le patient se plaigne d’une fièvre ou, au contraire, présume d’un état non fébrile, en l’absence avouée du thermomètre, considérant cet outil comme accessoire. Antérieurement, 2 thèses ont traité des facteurs influençant la prise de température chez l’adulte : l’une à Toulouse, en 2011 ; l’autre, à Strasbourg, en 2012. Depuis, aucune recherche n’a été accordée au sujet, dans le Pas-de-Calais, comme en France. Méthode: S’agissant de cette étude, au profil épidémiologique, multicentrique, transversale, descriptive, régionale, après avoir concerté l’Unité de Biostatistique du CHRU de Lille, 1400 questionnaires ont été distribués dans l’Arrageois dont 420 attendus en retour. Résultats: Sur 1017 patients inclus, 80,1% estiment identifier une hyperthermie, sans thermomètre ; 79% la détectent avec ; 49%, par autopalpation. 50% possèdent un appareil électronique ; 22% optent pour le classique. Les personnes mariées (p=0,0009) ou ayant des enfants (p<0,0001) disposent plus souvent d’un thermomètre. Seuls, 8,4% de la population vérifient la température dès les premiers symptômes. 56,8% croient entrevoir les raisons de l’intérêt que porte le médecin, à la mesure. 51,8% prétendent appréhender les étiologies d’une hyperthermie. 34% estiment qu’une fièvre est un facteur de gravité d’une pathologie. L’importance accordée à la température (p=0,0004) et le célibat (p=0,0069) confortent cette perception. Les hauts niveaux d’études la réfutent (p=0,0037). A l’exception de la prise rectale pour laquelle 42,1% ont conscience du seuil de survenue de la fièvre, le point de référence des autres sites est méconnu ou mal connu. Généralement, le score relatif à la connaissance de ce seuil est corrélé au type de thermomètre utilisé. Inférieur à 50%, il reste faible. Concernant les seuils rectal (p=0,0016) et auriculaire (p=0,0272), on note une corrélation étroite entre le taux de réponses positives et l’importance que revêt la température pour le patient. Pour l’axillaire, même constat de proportionnalité entre ce taux de réussite et le niveau d’études. (p=0,0128) Conclusion: La prise de température semble être corrélée à l’affect des patients, aux sentiments qu’elle suscite et aux connaissances trop approximatives des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Baratto, Benoît
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