• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
• Identifiant : 2019LILUM375
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 08/10/2019

Résumé en langue originale

La névrite optique peut être le mode de révélation de maladies auto-immunes du système nerveux central, telles que la Neuromyélite optique (NMOSD) ou bien la Sclérose en Plaque (SEP). Les patients NMOSD semblent présenter une altération clinique de la vision plus sévère que les patients SEP avec en OCT (tomographie par cohérence optique) un amincissement de la RNFL péri-papillaire, de la RNFL maculaire et de la GCL également plus sévère. L’objectif de notre étude est d’étudier les caractéristiques IRM des atteintes inflammatoires démyélinisantes du nerf optique, à l’aide de la séquence 3D-DIR, au sein d’une cohorte de patients suivis au CHU de Lille. Matériel et Méthodes : Nous avons inclus rétrospectivement, des patients atteints d’une SEP, d’un syndrome cliniquement isolé (patients CIS), d’une NMOSD ou bien avec des Anticorps anti-MOG. Tous ces patients ont bénéficié d’une évaluation clinique, OCT et d’une IRM cérébrale avec une séquence 3D-DIR. Les paramètres IRM suivants étaient alors analysés, pour chaque patient : existence ou non d’un hypersignal DIR au niveau des nerfs optiques, nombre, longueur des hypersignaux DIR, et leurs localisations au sein du nerf (portion orbitaire, intra-canalaire, pré-chiasmatique, chiasmatique, et tractus optique). Résultats : Nous avons inclus 301 patients suivis au CHU de Lille avec 130 patients CIS, 148 patients SEP, 19 patients NMOSD, et 4 patients MOG. La fréquence d’observation de lésions silencieuses du nerf optique est différente entre les différents groupes (CIS, SEP et NMOSD) (p < 0.001). Les patients NMOSD symptomatiques présentent d’avantage d’atteintes intra-canalaires (p=0.0209) et pré-chiasmatiques (p=0.0209) que les patients SEP symptomatiques ainsi que des lésions plus longues (p=0.0014). Les patients CIS symptomatiques ont des lésions plus longues que celles des patients asymptomatiques (p < 0.0015), ansi qu’une atteinte intra-canalaire plus fréquente (p=0.0085). Une augmentation de la longueur de la lésion en IRM est associée de façon significative à une diminution de la p-RNFL_Globale et de la p-RNFL_Temporale. Conclusion : La séquence IRM en double inversion-récupération et l’OCT s’avèrent ainsi être particulièrement utiles dans la caractérisation des atteintes inflammatoires démyélinisantes du nerf optique, autant d’un point de vue diagnostic que pronostic.

Résumé traduit

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