Titre original :

Etude épidémiologique du cancer du col de l’utérus lors d’une campagne de dépistage menée à Pointe-Noire en République du Congo en 2014

Mots-clés en français :
  • Epidemiology
  • uterine cervix carcinoma

  • Col de l'utérus
  • Col de l'utérus
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM366
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer féminin le plus fréquent dans le monde et première cause de mortalité féminine dans les pays en voie de développement. Au Congo Brazzaville il existe peu d’études sur l’incidence du cancer du col de l’utérus en fonction des principaux facteurs de risque. Les prévisions de GLOBOCAN sont alarmantes sur la mortalité du cancer du col dans les pays d’Afrique francophone à l’horizon 2030 avec un nombre de décès à 25808. Méthode : Étude épidémiologique descriptive transversale prospective réalisée en Juin 2014 à Pointe Noire ville de la république du Congo réalisée dans le cadre d’une campagne de dépistage des cancers du sein, du col de l’utérus et des facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires : HTA, diabète, obésité, au sein d’une population volontaire. La population étudiée était des femmes majeures âgées de moins de 74 ans, se présentant spontanément pour un dépistage gratuit du cancer du col de l'utérus à Pointe Noire du 23 juin au 3 juillet 2014. Résultats : 1033 femmes ont été incluses. La moyenne d’âge dans notre étude était de 44,15 ans. 1033 frottis ont été étudiés. 51colposcopies dont 38 biopsies ont été réalisées .44 femmes avaient une cytologie anormale selon la Classification de BETHESDA, dont 3 % de lésions de bas grade et 1,1% de lésions de haut grade et 0,2% de cancer invasif. Conclusion : Les résultats de notre étude n’ont pas montré de liens significatifs entre les différents facteurs de risques étudiés. Il y a cependant une tendance de risque de développer un cancer lié au comportement sexuel. L’évolution lente du cancer de l’utérus en fait un bon candidat au dépistage. Il existe des moyens de prévention qui ont permis le déclassement du cancer de l’utérus dans les pays développés. Cependant le coût de la vaccination reste encore élevé dans les pays en voie de développement, d’où la nécessité d’une vraie politique de santé publique associant l’éducation de la population et dépistage précoce par des techniques visuelles moins couteuses permettant l’éradication des lésions précancéreuses.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kessy, Guy-Serge

AUTEUR

  • Ouolo-Immath, Charles
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