Titre original :

Devenir socio-économique à long terme des survivants de leucémie aiguë lymphoblastique pédiatrique traités entre 1971 et 1998 dans les protocoles EORTC

Mots-clés en français :
  • Leucémie aiguë lymphoblastique pédiatrique
  • survivants à long terme de cancers
  • statut socio-économique

  • Leucémie aigüe lymphoblastique
  • Enfants leucémiques
  • Survie (médecine)
  • Statut social
  • Leucémie-lymphome lymphoblastique à précurseurs B et T
  • Survivants du cancer
  • Classe sociale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM396
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL) de l’enfant sont les plus fréquentes (30% des cancers pédiatriques) et maintenant les plus curables (90% de survie globale à 5 ans) des pathologies malignes pédiatriques. Leurs conséquences à long terme deviennent alors d’intérêt majeur. L’objectif de cette étude était d’évaluer à très long terme le statut socio-économique des survivants de LAL pédiatrique en comparaison à celui de la population générale et l’effet de certains traitements et caractéristiques des patients sur ce statut. Méthodes : Entre 2012 et 2017, une étude transversale multicentrique franco-belge de suivi était effectuée parmi les survivants de LAL inclus dans les protocoles thérapeutiques EORTC 58741, 58831/2 et 58881 entre 1971 et 1998. Tous les patients vivants mineurs au diagnostic et majeurs au recueil étaient éligibles et donc invités à remplir un questionnaire postal avec des informations sociales sur ces paramètres : avoir un emploi, travailler à temps partiel, avoir déjà eu un emploi, vivre en couple, avoir un diplôme universitaire. Leurs réponses étaient comparées aux données de la population générale Européenne. Résultats : Parmi les 1418 patients éligibles, 507 patients soit 35.8% renvoyaient le questionnaire. L’âge médian au recueil était de 25 ans (18-53). Le suivi depuis le diagnostic était de 20.1 ans (12.9-41.6). Plus de 70% des survivants avaient déjà travaillé, 64% avaient un emploi, 20% d’entre eux à temps partiel, plus de la moitié avaient un diplôme supérieur et 38% étaient en couple. Les survivants participants avaient un niveau d’étude plus élevé que le groupe contrôle et un taux d’emploi plus important (identique une fois ajusté au niveau d’étude). Le statut conjugal, le travail à temps partiel et l’antécédent d’emploi rémunéré étaient similaires. En analyse multivariée la greffe de cellules souches hématopoïétiques (HSCT) et la radiothérapie cranio spinale (CRT) étaient associées à une plus grande probabilité de ne pas obtenir de diplôme universitaire (respectivement OR=3.25, 95% IC:1.27-8.31 et OR=3.17, 95% IC:1.35-7.44) et la HSCT à celle de ne pas avoir d’emploi (OR=3.55, 95% IC:1.23-10.21). Conclusion : Les survivants des LAL pédiatriques ont à l’âge adulte un niveau d’insertion sociale au moins aussi bon que la population générale, moins toutefois chez ceux ayant reçu une HSCT ou de la CRT qui nécessiteraient une prise en charge médico-sociale approfondie.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Mazingue, Françoise - Piette, Caroline

AUTEUR

  • Barbati, Mélissa
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification