Titre original :

Impact de la dégradation clinique en secteur conventionnel avant admission en réanimation

Mots-clés en français :
  • Dégradation clinique
  • NEWS2
  • score d’alerte
  • pronostic

  • Hôpitaux -- Admission et sortie
  • Unités de soins intensifs
  • Indice de gravité
  • Scores en médecine
  • Revues de mortalité-morbidité
  • Admission du patient
  • Soins de réanimation
  • Indice de gravité de la maladie
  • Indicateurs d'état de santé
  • Mortalité hospitalière
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2019LILUM384
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La dégradation clinique des patients hospitalisés en secteur conventionnel est un problème complexe tant par sa détection, sa gestion que son impact sur le devenir du patient. Matériel et Méthodes : Notre objectif était d’étudier, chez des patients admis en réanimation, l’impact, en termes de morbi-mortalité, de l’intensité et de la durée d’une dégradation clinique préalable. Notre étude est rétrospective, observationnelle et monocentrique. Nous avons inclus, durant 1 an, tous les patients adultes admis en réanimation provenant d’un service d’hospitalisation conventionnelle. Le score de dégradation clinique NEWS2 (National Early Warning Score, 2ème version) a été établi à différents moments de l’hospitalisation précédant le transfert. Trois groupes ont été définis selon 2 seuils fixés par la littérature : Groupe 1 : NEWS2 < 5 ; Groupe 2 : 5 ≥ NEWS2 > 7 ; Groupe 3 : NEWS2 ≥ 7. Résultats : Soixante-huit patients ont été inclus, 23 étaient dans le groupe 1, 21 dans le groupe 2 et 24 dans le groupe 3. Le taux de mortalité en réanimation était plus élevé selon le groupe avec 8,7% dans le groupe 1, 38,1% dans le groupe 2 et 45,8% dans le groupe 3. Ce taux était également plus élevé à 30 et à 90 jours de la sortie. Ces taux étaient statistiquement différents entre le groupe 1 et 3 : p =0,013 en réanimation, p = 0,018 à 30 jours et p = 0,021 à 90 jours. Le nombre de jours vivant sans suppléance vitale était statistiquement différent entre les groupes 1 et 3 pour la ventilation mécanique (p = 0,014), la perfusion d’amines (p = 0,001) et l’épuration extra-rénale (p = 0,015). Les délais de transfert n’impactaient pas le pronostic des patients. Seuls 2,9% de nos relevés étaient complets par défaut de monitorage des paramètres cliniques et notamment de la fréquence respiratoire. Conclusion : Une dégradation clinique sévère non prise en charge précocement impacte sur la mortalité des patients. La dégradation clinique est souvent présente dès 48h avant l’admission en réanimation. La détection et la gestion précoces d’une dégradation en secteur conventionnel sont primordiales.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Temime, Johanna

AUTEUR

  • Gaudel, Myrtille
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