• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM371
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/10/2019

Résumé en langue originale

Une étude réalisée en 2017 faisait état d’une prise en charge médicale disparate de l’hémorragie digestive haute aux urgences du Nord-Pas-De-Calais, motif de consultation fréquent et potentiellement grave. L’auteur a rédigé un protocole de prise en charge de cette pathologie basé sur les dernières recommandations puis l’a diffusé dans les différents centres d’accueil d’urgence ayant participé à l’étude de référence. L’objectif de cette étude était d’évaluer si la diffusion des recommandations de bonnes pratiques s’accompagnait d’une modification des pratiques. Méthode : Il s’agissait d’une étude interventionnelle, de type « Avant-Après », comparative, multicentrique et prospective. Les données concernant la prise en charge de cette pathologie étaient récoltées via un questionnaire destiné aux médecins urgentistes. Les résultats de l’étude de référence furent comparés aux résultats obtenus sur le mode « Suivi et Non suivi des recommandations de bonnes pratiques » Avant et Après introduction du protocole. Résultats : Le taux de participation était de 35%. L’objectif de remplissage et transfusionnel des patients ayant présenté une hémorragie digestive haute restaient identiques « Avant » et « Après ». Chez le patient cirrhotique : on retrouvait une adhésion significative aux recommandations dans le type d’antibiotiques prophylactiques administrés (66,3% « Avant », 85,5% « Après » p < 0,05) ; et sur le type de traitement vasoactif employé. On retrouvait une adhésion aux recommandations significative au sujet de la vidange gastrique ainsi que sur le non recours à la pose d’une sonde nasogastrique (66,9% « Avant » contre 12,1% « Après » p<0,05). Le timing endoscopique était respecté de façon significative. L’emploi du score de Glasgow-Blatchford chez le patient non cirrhotique s’était significativement répandu. Au total l’application des recommandations suite à leur introduction était significative chez les médecins interrogés (66% « Avant » vs 79% « Après », p < 0,05). Conclusion : Cette étude a mis en évidence une harmonisation relative des pratiques médicales dans la prise en charge des hémorragies digestives hautes aux urgences après diffusion des recommandations de bonnes pratiques. La réalisation d’un travail sur une stratégie adéquate de diffusion des recommandations de bonnes pratiques aurait un intérêt par la suite au vu de leur impact sur la qualité des soins.

Résumé traduit

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