Titre original :

Appropriation des directives anticipées par les médecins

Mots-clés en français :
  • Directives anticipées
  • médecine générale
  • thèse quantitative

  • Testaments de vie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Directives anticipées
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM379
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2019

Résumé en langue originale

Les directives anticipées sont devenues un sujet d’actualité et de société. Leurs connaissances auprès de la population générale ainsi que leur utilisation par les professionnels de santé ont été étudiées ces dernières années. Aucune étude ne s’est cependant intéressée à l’appropriation de ces directives par les médecins généralistes des Hauts-de-France. Méthode: Il s’agit d’une étude quantitative basée sur l’exploitation d’un questionnaire posté aléatoirement à 514 médecins généralistes des Hauts-de-France exerçant en libéral. Les données ont été analysées grâce aux logiciels Sphinx® et SAS®. Résultats: Parmi les 131 médecins répondants, 90,3% ont déclaré ne pas avoir rédigé leurs directives anticipées. 60,3% des médecins ne connaissaient pas le modèle officiel rédigé par le Ministère des Solidarités et de la Santé et 51,5% n’avaient jamais lu les lois Leonetti et Leonetti-Claeys. Les directives anticipées étaient abordées en consultation pour 95% des répondants, le plus souvent à l’initiative du patient. 76,9% des médecins se sentaient à l’aise avec ce sujet et notamment grâce aux formations réalisées, à la relation de confiance entretenue avec leurs patients et à l’absence de tabou de la mort. Pour 62% des médecins, le médecin traitant était le référent légitime d’aide à la rédaction de ces directives mais leur conservation devait se faire auprès de la personne de confiance ou chez le patient. Ces médecins estimaient qu’il était important de les réévaluer. Enfin, 66,9% n’avaient pas d’aides à disposition et 75% estimaient que la communication de ces directives était insuffisante. Ils étaient demandeurs d’un support détaillé d’aide à la rédaction dans plus de 62% des cas. Plus les médecins généralistes étaient jeunes et exerçaient en milieu urbain, plus ils abordaient le sujet en consultation. Enfin, plus ils connaissaient le modèle officiel et considéraient la communication insuffisante, plus ils étaient à l’aise avec le sujet. Conclusion: Les directives anticipées ne sont pas méconnues des médecins généralistes mais leur appropriation reste encore limitée. Les médecins généralistes sont demandeurs d’une communication, notamment d’un support détaillé. Il serait intéressant de proposer l’envoi d’un guide d’entretien d’aide à la rédaction. Enfin, un travail de collaboration entre notaires et médecins pourrait être envisagé comme par exemple la remise d’une fiche informative par les notaires lors d’actes testamentaires afin d’ouvrir le dialogue par la suite entre médecins et patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Caremelle, Yannick

AUTEUR

  • Taviaux, Lise
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