• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM368
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 04/10/2019

Résumé en langue originale

Introduction: La chute de la personne âgée est un évènement multifactoriel, résultant de l’intrication de facteurs prédisposants intrinsèques ou extrinsèques à l’individu et précipitants. La sarcopénie, la dénutrition et un niveau faible d’activité physique sont des facteurs de risque de chutes chez la personne âgée. Objectifs: L’objectif principal de l’étude était de rechercher si la masse musculaire appendiculaire ajustée à l’IMC chez le sujet âgé de plus de 75 ans présentant des chutes ou des troubles de la marche était associée à son niveau d’activité physique. Notre objectif secondaire était d’étudier les corrélations entre différentes variables en lien avec le patient âgé chuteur (SPPB, Score IPEQ, vitesse de marche, nombre de chutes, peur de chuter et force de préhension). Méthode: Cette étude unicentrique, prospective, transversale, observationnelle, se déroulait dans le cadre de la consultation multidisciplinaire de la chute du CHU de Lille et s’intègrait au protocole de recherche FITNESS (Fall Interest To Target Newly Sarcopenic Society). L’activité physique était mesurée par actimétrie (nombre de pas quotidiens moyen à domicile pendant 5 jours) par le questionnaire IPEQ (Incidental and Planned Exercice Questionnaire) dans sa version française et par le SPPB (Short physical performance battery). La masse musculaire était mesurée par impédancemétrie. Les patients avec un MMSE <15 ou une perte d’indépendance fonctionnelle importante (ADL<4) étaient exclus. Résultats: Notre population était représentative d’une population gériatrique polypathologique, chuteuse ou à risque de chutes. Il n’était pas retrouvé d’association significative entre la masse musculaire appendiculaire ajustée à l’IMC et le nombre de pas quotidiens moyen à domicile. En revanche, il était retrouvé une association entre l’estimation de l’activité physique par le questionnaire IPEQ et le nombre de pas quotidiens ainsi qu’entre le questionnaire IPEQ et le SPPB, enfin entre le SPPB et le nombre de pas quotidiens. Conclusion: Contrairement à notre hypothèse, nous n’avons pas observé que le nombre de pas quotidiens mesuré par actimétrie était corrrélé à la masse musculaire appendiculaire ajustée à l’IMC dans notre population. La faible puissance de notre étude pourrait expliquer cette absence de lien. Il semble cependant nécessaire d’identifier de manière précoce les sujets sarcopéniques et/ou à risque de chute afin de prévenir au mieux la survenue de complications liées à celle-ci.

Résumé traduit

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