Titre original :

Protocole infirmier de sevrage de l’assistance ventilatoire non invasive dans les bronchiolites en unités de réanimation et surveillance continue pédiatriques

Mots-clés en français :
  • Bronchiolite
  • assistance ventilatoire non invasive
  • sevrage
  • protocole infirmier

  • Bronchiolite
  • Ventilation non invasive
  • Respiration artificielle
  • Bronchiolite
  • Ventilation artificielle
  • Sevrage de la ventilation mécanique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM365
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les formes sévères de bronchiolites nécessitent une hospitalisation en unité de soins intensifs pédiatriques (USIP). L’efficacité de l’assistance ventilatoire non invasive est démontrée depuis une vingtaine d’années dans le traitement de la bronchiolite sévère. Son utilisation est bien définie, mais aucun consensus concernant son sevrage n’existe. Cette étude évaluait l’application d’un protocole infirmier de sevrage de l’assistance ventilatoire non invasive chez des nourrissons hospitalisés pour une bronchiolite modérée à sévère en USIP et vérifiait la sécurité d’utilisation de ce protocole. Méthodes : Une étude rétrospective, monocentrique était menée dans l’USIP de l’hôpital Robert Debré à Paris pendant les périodes épidémiques de bronchiolite entre 2015 et 2017. Tous les patients de moins d’un an, hospitalisés pour une bronchiolite et nécessitant un support ventilatoire étaient inclus. Les groupes de patients sans et avec utilisation du protocole étaient comparés sur le plan de la survenue de complications, de durée d’assistance ventilatoire et de durée d’hospitalisation en USIP et totale. Résultats : 191 patients étaient inclus dans l’étude, 115 dans le groupe sans protocole et 72 dans le groupe avec protocole. Le taux d’application du protocole infirmier était de 90% (n=72/80). La survenue de complication n’augmentait pas avec l’utilisation du protocole (n=45/115, 37,8% sans protocole contre n=22/72, 30,6% avec, p=0,308). L’utilisation du protocole n’augmentait ni la durée de ventilation ni les durées d’hospitalisation. La durée de l’assistance ventilatoire totale était de 41 heures [19-74] sans protocole contre 49 heures [29-89] avec (p=0,082), et la durée de CPAP (continious positive airways pressure) de 27 heures [17-49] sans protocole et 30 heures [13-51] avec protocole (p=0,522). Les nourrissons séjournaient en USIP 3,5 jours [3-5] sans protocole contre 4 jours [3-5,5] avec protocole (p=0,383), la durée totale d’hospitalisation était de 10 jours [7-14] sans protocole contre 10 jours [7-12] avec protocole (p=0,447). Conclusion : L’utilisation d’un protocole infirmier de sevrage de l’assistance ventilatoire non invasive était possible et simple avec un très bon taux d’application. Son utilisation était sûre. L’utilisation du protocole n’augmentait pas la survenue de complications liées à l’assistance ventilatoire. Il permettait un sevrage optimal sans allonger la durée de ventilation, ni durée d’hospitalisation totale et en USIP. Les pratiques professionnelles semblaient être harmonisées et les équipes paramédicales plus autonomes.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Guillot, Camille

AUTEUR

  • Periot-Jarry, Mathilde
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre