Titre original :

Enquête auprès des médecins du travail de la région Hauts-de-France sur les cancérogènes professionnels pour la vessie

Mots-clés en français :
  • Cancer de la vessie
  • cancérogènes professionnels
  • médecins du travail
  • recommandations HAS

  • Vessie
  • Maladies professionnelles
  • Cancérogènes
  • Médecins du travail
  • Tumeurs de la vessie urinaire
  • Maladies professionnelles
  • Cancérogènes
  • Médecins du travail
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2019LILUM343
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Quatrième cancer le plus fréquent chez les hommes et le 12éme chez les femmes en France, le cancer urothélial est le 2éme cancer d’origine professionnelle (en nombre de cas incidents). Selon l’enquête SUMER 2010, il existe encore un nombre important de salariés exposés de manière forte à des cancérogènes pour la vessie avérés ou suspectés (gaz d’échappements diesel, huiles entières, amines aromatiques…). Dans les recommandations de bonnes pratiques d’avril 2012 (label INCa-HAS) sur la surveillance médico-professionnelle des travailleurs exposés ou ayant été exposés aux cancérogènes pour la vessie, 37 secteurs d’activité à risque d’exposition très élevée, élevée ou modérée ont été identifiés. Dans ce contexte, notre étude a pour objectif d’identifier les secteurs d’activité et postes de travail, passés et actuels, exposant à des cancérogènes de vessie dans la Région Hauts de France et d’étudier l’application des recommandations de 2012 par les médecins du travail. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive, transversale auprès des médecins du travail des Hauts de France interrogés par questionnaire. Celui-ci était constitué d’une partie relative à 27 secteurs d’activité cités dans les recommandations et surveillés par les médecins comportant des informations sur l’évaluation du risque et de l’exposition mise en œuvre et une 2e partie concernant l’application des recommandations de 2012. Résultats: Sur les 554 médecins du travail interrogés, 112 ont participé à l’étude soit un taux de participation de 20% environ. Ils estiment que le risque d’exposition à des cancérogènes pour la vessie existe encore actuellement notamment pour la réparation automobile (67% des médecins), pour les conducteurs professionnels (52%), pour l’exposition aux huiles (40%). Quarante et un pourcent des médecins ont déjà réalisé au moins une fois une surveillance biologique de l’exposition à des cancérogènes de vessie. La participation à des congrès est un facteur qui influence cette prescription. Trente-cinq pourcent des médecins n’ont jamais entendu parler des recommandations de 2012 ou ne les ont jamais lues et 30% des médecins prescrivent un autre examen que la cytologie urinaire comme examen de dépistage. Conclusion: Les médecins du travail semblent actuellement particulièrement préoccupés par l’exposition aux gaz d’échappement diesel et aux huiles, dont la plupart considère que le risque de cancérogénicité pour la vessie existe encore. La formation des médecins parait essentielle puisqu’elle a un impact important sur l’utilisation des outils de l’évaluation de l’exposition ou de dépistage des effets.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lepage, Nadège

AUTEUR

  • Burghelea, Marius Vladimir
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