Titre original :

Interaction entre inhibiteurs de la pompe à protons et antivitamines K : revue de 67 cas

Mots-clés en français :
  • Inhibiteur de la pompe à proton
  • antivitamine K
  • vitamine K
  • AVK
  • IPP
  • Fluindione
  • warfarine
  • ésoméprazole
  • imputabilité
  • pharmacovigilance
  • surdosage
  • INR
  • interaction médicamenteuse

  • Antivitamines K
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Interactions médicamenteuses
  • Vitamine K
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Interactions médicamenteuses
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM349
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/10/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les Antivitamines K (AVK) et les Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont des médicaments couramment utilisés en médecine. Les effets indésirables et les nombreuses interactions possibles des AVK sont largement étudiés. Les études déjà réalisées concernant les interactions possibles entre AVK et IPP apportent des résultats contradictoires. L’objectif de cette étude est d’étudier l’interaction possible AVK-IPP en vie réelle, par le suivi de l’INR chez des patients hospitalisés. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude épidémiologique de cohorte historique avec étude de cas par réutilisation des données du dossier médical informatisé. La cohorte incluait des patients tirés au sort parmi les patients hospitalisés pendant plus de 2 jours dans l’hôpital de Denain et traités de manière concomitante par AVK et IPP et ayant un INR 5. Nous avons recueilli dans les dossiers différents éléments dont les cofacteurs susceptibles d’interférer avec les AVK. Nous avons évalué l’imputabilité entre l’association AVK-IPP et l’élévation de l’INR. Résultats : 67 cas ont été analysés. Sur 32 patients pour lesquels l’AVK a été introduit durant le séjour, le délai médian d’apparition de l’événement est de 4 jours [3; 6]. De même, sur 35 patients pour lesquels l’IPP a été introduit durant le séjour, le délai médian est de 7 jours [5 ; 9]. Au terme de l’étude d’imputabilité, 0 séjour (0%) avaient une imputabilité certaine, 10 séjours (14,9%) une imputabilité probable (en l’absence de rechallenge), 57 séjours (85,1%) une imputabilité possible (en l’absence de dechallenge ou en présence d’autres cofacteurs importants), 0 séjour (0%) une imputabilité improbable. Conclusion : Cette étude met en évidence le lien de cause à effet possible entre l’interaction IPP-AVK et le surdosage en AVK sans pour autant pouvoir l’affirmer. Cependant, en l’absence de sur-risque statistique, et du fait de l’importance des autres facteurs d’élévation de l’INR, le risque de surdosage en AVK lié aux IPP n’est pas forcément le plus à craindre en vie réelle.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chazard, Emmanuel

AUTEUR

  • Deligne, Laura
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