Titre original :

Baisse de l’incidence des colites indéterminées chez l’adulte au sein du registre EPIMAD sur la période 1988-2014

Mots-clés en français :
  • Maladies inflammatoires chronique de l’intestin
  • colite indéterminée
  • épidémiologie

  • Colite
  • Colite
  • Colite
  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Colite
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Incidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2019LILUM338
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les colites indéterminées (CI) sont une entité mal définie. Leur incidence varie entre 5 et 15%. Des études ont retrouvé des taux élevés de reclassement en maladie de Crohn (MC) ou rectocolite hémorragique (RCH) lors de leur suivi. L’objectif de ce travail était d’étudier en population générale, l’évolution de l’incidence des CI et leur reclassement entre 1988-2014. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective observationnelle au sein du registre EPIMAD, incluant tous les diagnostics de CI fait après l’âge de 17 ans entre 1988 et 2014 (n=476). Un dossier était classé en CI s’il s’agissait d’une MICI colique avec des arguments pour une MC et RCH, selon l’algorithme diagnostique validé du registre EPIMAD1. Le reclassement était défini par un changement de diagnostic lors du suivi. Résultats : De 1988 à 2014, 24 304 cas incidents de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ont été recensés, dont 8449 (66,2%) MC, 3839 (30,1%) RCH et 476 (3,7%) CI. Une diminution significative de l’incidence des CI était observée, passant de 6% (1988-1996) à 2% (2006-2014) (p<0,0001), alors que l’incidence de la MC et de la RCH augmente (p<0.0001). Cent vingt-huit patients (27%) ont eu une réévaluation avec un délai médian de 1 an (IQR [1,2]) après le diagnostic. Quarante-huit ont été reclassés en MC (38%) et 41 en RCH (32%), soit un taux de reclassement de 70%. Il n’y a pas de différence statistique dans le taux de reclassement des CI en MC ou RCH (p=0,56). Conclusion : Au sein du registre EPIMAD, une baisse significative de l’incidence des CI en population générale sur la période 1988-2014 est observée. Ceci pourrait s’expliquer par l’amélioration des performances diagnostiques permettant un meilleur classement initial et interroge sur la pertinence du maintien de l’entité des CI.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pariente, Benjamin

AUTEUR

  • Mayer, Pierre
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