Titre original :

Comment la visite de non contre-indication à la pratique sportive est-elle perçue par les coureurs ? : étude qualitative par entretiens semi-dirigés de "runners" participant à des courses à pied de moins de 15 km en région Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Certificat activité sportive
  • certificat course
  • mort subite sport
  • mort subite course

  • Course à pied
  • Coureurs
  • Sportifs -- Examens médicaux
  • Certificats médicaux
  • Course à pied
  • Aptitude physique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM337
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/09/2019

Résumé en langue originale

Contexte : La course à pied est une activité en plein essor actuellement en France. Pour participer à une compétition sportive, les coureurs doivent présenter un certificat attestant de l’absence de contre-indication à la pratique sportive (CACI). Les études évaluant le ressenti des médecins à propos de la visite de non contre indication à la pratique sportive (VNCI) révèlent un manque de reconnaissance de cette visite par les coureurs. Les coureurs sont-ils du même avis ? Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 13 runners hommes et femmes, de tous âges, et de tous niveaux sportifs, ayant participé à des courses de moins de 15 km en région Hauts-de-France. Résultats : Les runners semblent reconnaître l’importance de la VNCI pour rechercher une contre indication cardiovasculaire à la course à pied, pour donner des conseils de prévention des blessures et des comportements favorisant la survenue d’un malaise notamment chez les coureurs débutants, et pour réaliser un suivi global de la personne. Cependant, coureurs et médecins désinvestissent la VNCI. Elle est souvent succincte car les médecins ne suivent pas les recommandations des sociétés savantes, et les coureurs ne recherchent pas de conseils sportifs auprès de leurs médecins, qu’ils jugent incompétents dans le domaine. Ils préfèrent se renseigner auprès d’autres coureurs, dans des livres, sur les réseaux sociaux, avec des applications de course à pied et parfois auprès de médecins du sport. Une VNCI insuffisante risque de favoriser l’apparition de conduites à risque comme le dépassement de soi, l’addiction au sport ou l’utilisation de produits dopants pour réaliser une performance. Même si le risque d’un accident cardiaque pendant la course est faible et souvent imprévisible, le médecin doit garder un rôle de prévention primaire pour préserver la santé des sportifs. Conclusion : La VNCI n’a pas l’utilité qu’elle devrait avoir et nécessite d’être revalorisée auprès des médecins et des sportifs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bazerbes, Annabelle

AUTEUR

  • Gaston, Laura
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