Titre original :

Évaluation du risque d’implantation de stimulateur cardiaque à court et à long terme, après ablation d’une tachycardie par réentrée intranodale au sein de la population Française de 2009 à 2017.

Mots-clés en français :
  • Réentrée intranodale
  • ablation
  • complications
  • stimulateur cardiaque
  • base de données nationales

  • Tachycardie supraventriculaire
  • Stimulateurs cardiaques
  • Ablation percutanée
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Tachycardie par réentrée intranodale
  • Pacemaker
  • Ablation par cathéter
  • Évaluation de résultat (soins)
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2019LILUM334
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2019

Résumé en langue originale

La thérapeutique ablative des tachycardies par réentrée intranodale (TRIN) est le traitement au long cours recommandé en première intention. Le risque de bloc auriculoventriculaire (BAV), engendrant l’implantation d’un stimulateur cardiaque, est la complication la plus redoutée. Nous avons étudié le risque d’implantation de pacemaker per procédure, à court et à long terme après ablation de TRIN au sein de la population Française. Méthode. De 2009 à 2017, à l’aide de la base de données nationale Française du Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information, l’ensemble des patients ablatés d’une TRIN en France ont été identifiés. Des contrôles, hospitalisés pour des fractures des membres supérieurs ou inférieurs ou pour des lésions cutanées, sans antécédent de TRIN ou autre cause de tachycardie jonctionnelle, ont été sélectionnés. Un score de propension a été réalisé afin de rendre les groupes comparables. L’implantation d’un stimulateur cardiaque au cours du suivi a été identifié à l’aide des codes d’actes médicaux. Résultats. Après score de propension, les deux groupes (n = 24 565) étaient identiques, avec un âge moyen de 53 ± 18 ans, principalement des femmes (64 %). Sur cette période de 9 ans, 713 des 24 565 (2.9 %) patients ablatés d’une TRIN et 226 des 24 565 (0.9 %) contrôles ont été implantés d’un stimulateur cardiaque (HR 3.4 (2.9 – 3.9), p < 0.0001). Ce surrisque était significatif tout au long du suivi, incluant un risque per procédure (1er mois), précoce (1 à 6 mois) et au long cours (> 6 mois). En comparaison aux contrôles, le surrisque chez les patients ablatés d’une TRIN était estimé à 0.06 % chez les moins de 30 ans, à 0.4 % entre 30 et 50 ans ; à 0.7 % entre 50 et 70 ans ; et à 4.5 % chez les plus de 70 ans. Le risque était significativement différent selon les centres et l’année d’ablation. Conclusion. En France, le risque per procédure, à court et à long terme d’implantation d’un pacemaker après ablation d’une TRIN est plus élevé que dans une population contrôle, reflet de la population générale, créée par score de propension. Un suivi plus long est nécessaire afin de confirmer la persistance de ce risque plusieurs années après l’ablation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Menet, Aymeric

AUTEUR

  • Decroocq, Marie
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