Titre original :

Séquence ciné en compressed sensing avec gating cardiaque rétrospectif pour l’évaluation des volumétries en IRM cardiaque

Mots-clés en français :
  • Imagerie par résonance magnétique
  • cardiaque
  • coeur
  • compressed sensing
  • temps-réel
  • imagerie rapide

  • Imagerie médicale -- Qualité de l'image
  • Coeur
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Amélioration d'image
  • Évaluation de la technologie biomédicale
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2019LILUM326
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/09/2019

Résumé en langue originale

L’IRM cardiaque est la méthode de référence pour l’évaluation des volumes et des fractions d’éjections ventriculaires droite et gauche. Les techniques d’accélération ont été développées pour réduire les temps d’acquisition avec des séquences ciné en compressed sensing (CS). Cette méthode est basée sur un sous-échantillonnage aléatoire de la représentation compressible d’une image, qui est restituée par reconstructions itératives. Une séquence en CS temps réel (CSrt) a déjà été évaluée notamment pour la quantification des paramètres fonctionnels ventriculaires, mais dégrade cependant la qualité image. Nous évaluons un variant du CSrt, avec synchronisation rétrospective (CSrg) supposé améliorer la netteté des images. Matériels & Méthodes : 30 patients ont été inclus. Les mêmes coupes étaient acquises avec la séquence de référence (bSSFP) et les séquences CSrt et CSrg. L’évaluation de la qualité image a été réalisée en utilisant la netteté des bords () qui est une estimation de la fonction d’étalement des bords, marqueur objectif de la qualité image intrinsèque. La mesure des paramètres fonctionnels pour chaque ventricule a été faite sur les séquences bSSFP et CSrg. Le même observateur a renouvelé l’analyse de la séquence CSrg un mois plus tard pour étudier la variabilité intra-observateur. Un second observateur a réalisé les mêmes mesures pour le CSrg, afin d’évaluer la variabilité inter-observateur. Résultats : Un nombre moyen de 14,1 ± 2,3 [11-15] coupes a été acquis pour chaque technique. Le temps d’acquisition était de 512 ± 15 s en bSSFP, 24 ± 5 s en CSrt et de 58 ±15 s en CSrg. La netteté des bords du CSrg était meilleure qu’en CSrt (CSrg = 0,083 ± 0,013 pixel- 1 versus CSrg = 0,070 ± 0,011 pixel-1; p = 0,0004) et n’était pas différente du bSSFP (bSSFP = 0,075 ± 0,016 pixel-1 versus CSrg = 0,083 ± 0,013 pixel-1 ; p = 0,0516). Les volumes ventriculaires gauches et droits en CSrg n’étaient pas différents de ceux obtenus en bSSFP (p > 0,05). Les reproductibilités intra et inter-observateur étaient excellentes avec un coefficient de corrélation intra-classe à 0,99 et 0,96, respectivement. Conclusion : Contrairement au CSrt, les images acquises en CSrg en moins d’une minute permettent une mesure fiable des paramètres ventriculaires sans dégrader la qualité image.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Longere, Benjamin

AUTEUR

  • Grenier, Lucas
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